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Systémique et complexité - Page 79

  • Un monde multipolaire III

    Et nous poursuivons avec Charles  !

    .../... Mais au sein du mouvement sioniste, le principal débat n'était pas en "religieux" et non religieux. Le principal débat était entre le courant majoritaire universaliste et socialiste, et le courant dit "révisionniste" plus simplement nationaliste. Le pragmatisme permit heureusement la coopération entre les tendances pour arriver au but. Le dernier survivant de cette époque historique est aujourd'hui l'actuel président d'Israël, Shimon PERES. Ayant eu la chance de connaître quelques acteurs historiques, j'affirme que bien qu'ils n'étaient plus "pratiquants", mot que je préfère à orthodoxe, les piliers historiques du Sionisme avaient par la force des choses reçu une éducation 100% orthodoxe. Tout simplement parce que c'était la norme au temps de leur naissance. Donc, même s'ils ont pris eux, la liberté de ne plus respecter la loi juive à la lettre, ils la connaissaient parfaitement et surtout, ils avaient su en tirer l'essentiel. A savoir que le moment était venu pour mettre fin à l'exil.

    Le problème se pose différemment aujourd'hui. Car, la génération suivante, née en Israël n'a paradoxalement pas reçu l'éducation juive de la génération précédente. Cette génération est donc marquée par les idées à la mode. Volontairement les premiers gauchistes israéliens ont occulté la vraie histoire du peule Juif. Au point d'engendrer la clique de tordus qui croie vraiment qu'il faut donner le cœur biblique d'Israël aux déchets nazislamistes. Ces tordus d'Israéliens alterjuifs, mettent la sauvagerie sanguinaire de ces déchets, essentiellement sur le dos de leurs concitoyens. C'est l'ultime et plus dure épreuve que le peuple Juif doit affronter avant la vraie Paix.

    Donc aujourd'hui, c'est ça le vrai et le plus important problème auquel sont confronté Israël et tout le peuple Juif.

    Chez les Juifs, il y a des bigots. En principe, la loi juive interdit la coercition pour imposer la pratique du rite. Mais évidemment, quand ils se regroupent, les bigots veulent imposer leurs mœurs. Cela dit, cette catégorie de bigots bornés et intolérants est très minoritaire. Elle représente au grand maximum 5% de la population. Les autres pratiquants sont tolérants conformément à la Torah elle-même. Et réciproquement, les Israéliens non pratiquants sont en général, très conciliants avec leurs concitoyens pratiquants.

    Du fait du grave problème mentionné avant, le grand problème constitutionnel du pays trouvera une solution naturelle imposée par la démographie et la politique. En effet, les "socialistes" premiers dirigeants après la renaissance d'Israël en 1948, ont déclaré qu'Israël pays des Juifs, serait aussi le pays de tous ses habitants. Cette déclaration généreuse et humaniste, crée bien entendu d'épineux problèmes. Par exemple, quant aux exigences des habitants musulmans soutenant les déchets nazislamistes. Or, depuis sa fondation, pour des raisons uniquement de choix politique, la cour dite "suprême" d'Israël a toujours tranché en faveur des occupants musulmans, contre les habitants juifs. Israël est le seul du monde, où un tribunal coopté se permet d'invalider des lois votées au parlement par les représentants du peuple. Il faut préciser aussi que par tradition, cette cour de récréation ne peut compter qu'un seul juge juif pratiquant, parmi les sept qui la composent. Cette anomalie, proche du délire est très mal connue, y compris des israéliens eux-mêmes.

    Mais fort heureusement, la démographie va corriger naturellement les délires socialistes des premiers dirigeants. En effet, venant du monde entier, les Juifs continuent de retourner chez eux. S'ils sont loin d'être les plus nombreux, les juifs francophones amènent avec eux leur expérience du nazislamisme, en particulier les Juifs originaires d'Algérie. Donc, nul ne sait encore si les peuples d'Europe occidentale se révolteront contre leurs dirigeants qui leurs imposent l'islamisation. Mais en Israël, il est certain que la prochaine génération de dirigeants accordera beaucoup de concessions aux nazislamistes : des concessions à perpétuité dans toutes les fosses septiques et communes, où on pourra en entasser.

    La suite demain !

    PS: J'ai noté la qualité des commentaires, aussi permettez moi de ne pas intervenir et vous prier de continuer !   

  • Un monde multipolaire 1

    Vous trouverez ci dessous l'exact contenu d'un échange entre amis d'une actualité brulante sur Face book. Comme c'est un peu long, je l'ai fractionné. Je remercie Cédric et Charles Dalger pour leur sincérité.

    Je constate une fois de plus, que ce ne sont pas les informations qui nous font défaut. Ce qui nous manque c'est le courage de comprendre ce que nous savons et d'en tirer les CONSEQUENCES.

    Bonne lecture !

    Francis NERI

    « Il y a une littérature abondante comparant et opposant les lois religieuses du judaïsme et de l'islam (connues, respectivement sous le nom de Halakha et de Charia) ; par exemple, Jacob Neusner et Tamara Sonn ont publié un livre en 2002 intitulé Comparaison des religions sous l'angle de la loi: le judaïsme et l'islam. Il y a une longue histoire et un grand nombre de règlements pour en faire l'examen, sans parler des philosophies qui sont les principes directeurs, des figures majeures et des changements intervenus dans les temps modernes.

     Mais quand on en vient à l'application de ces lois antiques leur différence est plus simple et plus évidente. Les juifs cherchent à appliquer leur droit seulement à eux-mêmes et les musulmans veulent l’appliquer à tous, depuis l'obligation de respecter leur prophète Mahomet jusqu'à l'interdiction du porc. »

    J’ai cru pourtant comprendre qu’en Israël les ultras orthodoxes ne se gênaient pour chercher à imposer leurs « lois antiques » à ceux qui sont laïques …et il en existe en Israël des laïques, je crois même qu’on les qualifie de Sionistes !

    J’aimerai bien que l’on m’éclaire un peu à ce sujet ! Un ami d’Israël ne peut se contenter d’à peu prés !

    Cédric Métal ·Le sionisme est, je crois appliqué a ceux qui veulent dominer par l'argent, le pouvoir et la manipulation... ils sont opposés aux religieux qui eux appliquent la loi de dieu. Dieu aurait dû donner Israël aux juifs... les religieux reprochent aux sionistes de s'être appropriés par eux même la terre promise par la pleurnicherie, le colonialisme, les armes et le sang... Je ne suis pas un expert mais il me semble que tu t'aventures sur un terrain glissant... La laïcité c'est le remplacement des valeurs fondamentales qui lient un peuple au profit de l'argent, du vice, du libéralisme et de toute valeur malsaine (je ne suis ni croyant, ni pratiquant). Séparation de l'église et de l'état, vatican2 = déliquescence de la nation... "Il faut arrêter de se pencher sur la conséquence mais il faut s'occuper de la cause. L'arbre qui cache la forêt... peut être es tu trop focalisé la dessus Francis."

    Francis Neri Tu as certainement raison Cédric et le terrain est probablement "glissant" comme tu le dis. Mais j'ai des amis juifs que se déchirent à ce sujet et cela m'inquiète, car c'est assez récent...enfin à ma connaissance. Moi je suis plutôt ATHEE ...Dieu merci :-) et c'est peut être pour çà que je ne comprends pas.
    Israël peut parfaitement s'effondrer à cause de cette division et ce ne serait pas très bon pour nous

     

    Cédric Métal · Le monde tournait très bien avant la colonisation du moyen orient... tu penses qu'israel est un rempart ? A quoi ?
    Depuis des années les pays occidentaux font s'effondrer les pouvoirs qui tiennent leur peuple... on vit une déstabilisation totale des pays alentours... iraq, lybie, egypte, récemment la tentative contre la syrie...
    Tjrs la politique américaine, les petrodollars du Qatar... Israël n'est jamais bien loin... voir... caché derrière...
    L'objectif ? Le grand Israël... le soutien inconditionnel des états occidentaux car Israël sera vendu comme dernier rempart...
    C'est comme diffuser un virus... (la création de la peur, extrémisme, terrorisme...) pour plus facilement vendre l'antidote... (autoriser les sionistes a occuper plus de terrain et maltraiter les populations occupées).


    La suite demain probablement...  :-)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Dominique VENNER

    Merci VITUS pour ce rappel aux sources et aux réalités. Nous en avons bien besoin. C'est important pour moi qui ne suis ni croyant ni royaliste.

    Je milite pour le respect et le maintien de nos valeurs chrétiennes, car elles sont la colonne vertébrale de notre identité. C'est par leur conjonction et leur influence avec et sur des "valeurs" plus jeunes que nous retrouverons la force, le courage, la volonté et les moyens de lutter, ensemble, contre ce nihilisme qui nous tue en tant qu'individu et  peuple.

    Bien à vous   

    Francis NERI

    Dominique Venner

    Après avoir admiré moi aussi ce geste et après avoir cherché à lui donner toutes les significations les plus nobles possibles et en particulier au moment  de l’émotion qui suivit l’évènement, ma seconde démarche mentale a été de réussir à balayer – d’un vaste coup de balayette -  tous les commentaires des professionnels patentés de l’information et de l’enseignement catholico humaniste possible. De balayer pareillement les louanges des thuriféraires qui n’en feraient jamais autant, pour autant !

    Je me suis toujours demandé pourquoi, dans ce pays, on a l’habitude d’admirer les gens qui se suicident,  exception faite de ceux qui le font après avoir ratiboisé toute leur famille et qui se retrouvent sans d’autre choix possible.

    Il y a une sorte de fascination pour le suicide. Admirer ce qu’on se croit incapable de faire. Vouloir y voir comme une forme extrême de courage. Les assureurs excluent le suicide des garanties  - pendant les deux ans qui suivent la signature - considérant qu’il peut être le résultat d’un calcul émergeant d’une perte de l’instinct de conservation reporté sur des tiers qu’on souhaite enrichir en faisant d’une pierre deux coups. Les assureurs ne sont pas des poètes. Ils se fient aux statistiques.

    On admire le suicide de Brossolette, de Yann Palach et celui de DrieuLa Rochelle.... On admire moins celui de Georges Figon, de Stavisky et de Beregovoy. Ceux-là se sont supprimés selon une coutume qui répond aux valeurs de la république. Masarich se suicida aussi au nom de ces valeurs, poussées au paroxysme de l’idéal socialiste. Ses dernières paroles juste avant sa défenestration furent pathétiques: “ Ne me poussez pas, camarades !”

    Beaucoup de suicides se distinguent aussi par la volonté forcenée des victimes de se rouer de coups auparavant ou encore de  se tirer deux balles de gros calibre pour affirmer une volonté ferme de ne pas se rater.

    Le suicide de De Gaulle a encore ses détracteurs, ce n’est pas demain la veille que des médecins légistes iront s’en aviser.

    Le suicide de Hollande on l’espère, on l’attend.  Il est allé jusqu’en Sud Afrique pour pleurer entre des bras fraternels le cataclysme tsunamique de Brignoles. Sa compagne est là pour le persuader pourtant de ne pas mettre fin à ses jours, pendant que Madame Cecilia Attias “fière de ne pas avoir une goutte de sang français dans ses veines” revient tout exprès de l’Amérique de DSK, pour présenter un livre aux télévisions françaises à qui elle déclare que “Brignoles, non ! Plus jamais ça !”.

    Hollande et Sarko pourront aussi préférer la route du Shah d’Iran, de Ben Ali, celle qu’ont refusée Khadaffi, Saddam, Béchir, celle qu’Assad refuse ...  Les îles Caimans attendent ces deux-là et leurs poufs, bon débarras !

    Le suicide de Fabius c’est celui qui ne viendra jamais, on pourra longtemps se fouiller. Lui, c’est à Wall Street qu’il est chez lui. A Wall Street, pas à Fort Alamo.

    Pour Dominique Venner, Dieu sait - et même dieux savent - si les commentateurs ne se sont pas privés. Le plus comique de tous étant celui de l’Abbé de Cour deLa Mornaisqui a déclaré qu’on ne se suicide pas dans une église.

    Vercingérorix ne s’est pas suicidé et Jules César non plus. Néron et Hitler, si. Ils n’étaient pas Mishima et n’est pas Mishima qui veut. N’est pas japonais qui veut non plus.

     

    Matzneff est allé disperser les cendres de Montherlant dans l’enceinte du Colisée. Quand la bêtise humaine oublie de vous gratifier du Panthéon, voire du nom d’une impasse dans le village dont on a été le conseiller municipal adjoint ou suppléant, il reste à organiser sa propre fin en vertu de la circonférence qu’on attribue à son nombril et en vertu de ce qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Faute de se faire sculpter le portrait dans la brique du Colisée, Montherlant en a été réduit à en rejoindre la poussière

    Il est vrai qu’avoir eu Dominique Venner comme premier responsable politique de sa jeunesse, ce fut une gloire, une vraie gloire parce qu’en voilà un, au moins, qui n’est jamais allé à la soupe !  Pour l’afficheur de base de la cause nationaliste que je fus et que je suis, il est réconfortant de découvrir un capitaine qui n’ait pas mangé son képi pour devenir une sorte de général de Bonneval, le valet à lunettes noires qui portait le cartable de Charles De Gaulle. Au Clocher de Rodez, en 1999 à Toulouse, j’ai serré la main de Dominique Venner comme un chouan l’aurait fait en rencontrant Cadoudal ou Charette. Je conserve pieusement la dédicace de son livre. Mais aucun de tous les chefs chouans ne s’est jamais suicidé. Même piégés par les rats exterminateurs de la république, ils ont tous accepté la mort infligée par leurs ennemis alors que c’était la vie de la république qu’ils refusaient de vivre !

    On comprend, naturellement, tous les suicides du désespoir et du chagrin absolu. Qui jettera la pierre à tous les malheureux abandonnés de tout et qui en arrivent à redire cette question terrible et insondable: “Seigneur ! Seigneur ! Pourquoi m’as-tu abandonné ?”.

    Qui jettera la pierre au Doyen dela Facultéde Médecine de Paris qui, le soir du défilé de l’Armée allemande sur les Champs-Elysées, et se souvenant de tellement de sacrifices entre 14 et 18 d’où il était revenu vivant, a choisi de se brûler la cervelle ?

    Qui condamnera ce jeune amoureux éperdu, raconté par Mistral dans “Mireille” et qui se précipite du haut d’une tour parce que l’amour fou qui lui échappe  lui fait perdre la raison ?

    Mais organiser une véritable cérémonie autour de ce qui est le meurtre de soi-même et aller perpétrer ce meurtre devant l’autel d’une religion dont le seul mot qui le résume est l’Amour, c’est tout de même fort de café et je me dis qu’il est des orgueils que l’entourage devrait pouvoir, faute de mieux, réprimer à temps, tenter de raisonner.

    Non ce suicide n’est pas un exemple. Je ne le blâme pas ! Je ne le condamne pas ! Et de quel droit me permettrais-je ces vociférations qui vont tellement bien dans la bouche cauchonesque de Monsieur deLa Mornais  !  Mais je ne veux pas louer, honorer, encenser, recommander ce suicide qui ne répond pas à l’aspiration occidentale, latine, grecque, chrétienne de notre peuple et de nos racines.

    Amitié.  Vale !

    Vitus