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Le systémicien - Page 303

  • 2022


    Les négociations entre le Parti socialiste et la Fraternité musulmane sont beaucoup plus difficiles que prévu. Pourtant, les musulmans sont prêts à donner plus de la moitié des ministères à la gauche – y compris des ministères clés comme les Finances et l’Intérieur.
    Ils n’ont aucune divergence sur l’économie, ni sur la politique fiscale ; pas davantage sur la sécurité – ils ont de surcroît contrairement à leurs partenaires socialistes, les moyens de faire régner l’ordre dans les cités.
    Il y a bien quelques désaccords en politique étrangère, ils souhaiteraient de la France une condamnation un peu plus faible d’Israël, mais çà la gauche lui accordera sans problème.
    La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l’Education nationale. L’intérêt pour l’éducation est une vieille tradition socialiste, et le milieu enseignant est le seul qui n’ait jamais abandonné le Parti socialiste qui ait continué à le soutenir jusqu’au bord du gouffre ; seulement là ils ont affaire à un interlocuteur encore plus motivé qu’eux, et qui ne cèdera sous aucun prétexte. La Fraternité musulmane est un parti spécial vous savez : beaucoup des enjeux politiques habituels les laissent à peu prés indifférents ; et surtout ils ne placent pas l’économie au dessus de tout.
    Pour eux, l’essentiel, c’est la démographie, et l’éducation ; la sous-population qui dispose du meilleur taux de reproduction, et qui parvient à transmettre ses valeurs, triomphe ; à leurs yeux c’est aussi simple que çà, l’économie, la géopolitique même ne sont que de la poudre aux yeux : celui qui contrôle les enfants contrôle le futur, point final. Alors le seul point capital, le seul point sur lequel ils veulent absolument avoir satisfaction, c’est l’éducation des enfants.

    - Et qu’est qu’ils veulent ?
    - Eh bien, pour la Fraternité musulmane, chaque enfant français doit avoir la possibilité de bénéficier, du début à la fin de sa scolarité, d’un enseignement islamique. Et l’enseignement islamique est, à tous points de vue très différent de l’enseignement laïc.
    D’abord, il ne peut en aucun cas être mixte ; et seules certaines filières seront ouvertes aux femmes. Ce qu’ils souhaiteraient au fond, c’est que la plupart des femmes, après l’école primaire, soient orientées vers des écoles d’éducation ménagères, et qu’elles se marient le plus vite possible – une petite minorité poursuivant avant de se marier des études littéraires ou artistiques ; ce serait leur modèle de société idéal.
    Par ailleurs, tous les enseignants, sans exception, devront être musulmans. Les règles concernant le régime alimentaire des cantines, le temps dévolu aux cinq prières quotidiennes devront être respectés ; mais, surtout, le programme scolaire en lui-même devra être adapté aux enseignement du Coran.

    Extrait de « Soumission » de Michel Houellebeck (p 81 à 83)

    Bel essai de « prospective ».

  • Humanisme laïc

    Les gens, dans l’immense majorité des cas restent fidèles au système métaphysique dans lequel ils ont été élevés.

    L’humanisme laïc, sur lequel repose le « vivre ensemble » laïc, est donc condamné à brève échéance.

    Houellebeck Michel

    Malraux devait avoir raison …quelque part !

    Ma question est la suivante : Comment garder le contrôle idéologique de l’armée si nous perdons le contrôle de la laïcité ?

    Francis NERI

    12 01 15

  • Laïcité

    La laïcité a t’elle encore un avenir ?

    Il semble que ce soit autour d’elle que se joue notre futur car elle est liée au modèle républicain d’intégration qui est remplacé à présent par le multiculturalisme qui assigne chacun à ses origines et qui met au même plan les modes de vie et les valeurs.

    Il faut se demander à présent à qui profite le crime « multiculturaliste » et nous aurons la réponse dans la question !

    Et par la même occasion nous saurons quelle est la nature du combat, contre qui nous devons le mener, avec qui, comment et avec quels moyens.

    Francis NERI

    11 01 15