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Crise systémique - Page 25

  • Les responsables

    Nous avons à distinguer et désigner les responsables, depuis 40 ans, du déclin de la France, de la mise en danger des Français, du nivèlement culturel auquel ils sont soumis, de leur paupérisation et de bien d’autres choses encore.

    Ces élites responsables, et donc coupables, il  faut les incriminer et les punir de leurs mensonges, de leurs malversations  avant d’incriminer le système qu’ils ont volontairement perverti ! 

    Incriminer le système c’est , comme nos « zélites », nous défausser de toute responsabilité politique citoyenne : l’image se substitue à la pensée. Un effet de sidération « freeze » le cerveau qui ne se nourrit plus que d’image vues. L’on s’auto-excuse de ne pas plus agir.

    Mais quand c’est de France qu’il s’agit, notre peuple devrait dire autrement ses pensées et ses attentes. Marcher ! Manifester ! Agir et surtout ne pas oublier de penser !

    Nous voudrions voir nos « zélites » user de plume et de paroles auprès des responsables de la puissance publique ou médiatique ; prendre en charge la colère citoyenne et lui donner sens avant qu’elle ne mette le feu à la France.

    A part Zemmour et quelques courageux qui se comptent sur les doigts de la main, les autres se contentent de camper sur leurs privilèges et attendre que çà se passe, que tout continue comme « avant ».  

    Quand à nous, qui nous pensons « citoyens », avons à user surtout du bulletin de vote !

    Ne nous y trompons pas, en 17 nous n’aurons pas seulement à choisir un ou une Présidente, mais à choisir le ou là « chef de guerre »  qui déterminera le destin de la France, et au delà,  pour le siècle qui commence à peine.

    Nous n’avons plus droit à l’erreur, et compte tenu du contexte et des forces en présence je considère que Marine Le PEN est la seule en mesure d’accéder à ce « statut ». Elle en a l’énergie, la compétence à nous de lui en donner les moyens.

    Francis-claude Neri

    14 10 16   


  • Que faire du système ?

    La notion de « systémique », c’est à dire la méthode de régulation et de contrôle des systèmes à bût, permet de comprendre ou plus exactement d’appréhender, au moins dans les grandes lignes, comment peuvent se « construire » des individus adaptables également capables d’adapter leur environnement au mieux de leur besoin et de leur intérêt.

    Des individus munis d’intelligence et d’initiative  « construites » dans ce sens et dans cette « finalité » ; capables en interférant entre eux de performances exceptionnelles

    Dans cet objectif, les ordinateurs  et les « réseaux sociaux »  deviennent des instruments de « démocratie directe ».

    Il est possible de former de véritables coalitions transfrontalières pour toute une variété de sujets et de se rassembler en « collectif de combat » dépassant les frontières sur des sujets brûlants comme l’immigration, la démographie, la mémoire collective, l’identité européenne, la financiarisation de l’économie.

    Dans la conjonction actuelle des méfiances envers les institutions, il s’agit de faire émerger, sur ces sujets en particulier,  une plus grande conscience politique chez les citoyens Français et bien évidemment Européens afin qu’ils distinguent sans ambigüité et sans hésitation les leaders nationaux, européens et mondialistes capables de conduire une politique en tenant compte des citoyens, de leurs attentes, de leurs besoins et servant leurs intérêts.

    La reconquête de NOTRE souveraineté nationale devrait être notre premier objectif car elle est devenue une notion plus que relative pour des Etats européens manquant de cohérence.
    Ce qui ne nous permet pas de répondre aux défis qui nous sont adressés.

    L’échéance électorale de la présidentielle  du 23 avril 2017 marquera un tournant dans l’histoire de la France et du monde.

    Ne nous laissons pas détourner de nos objectifs et sachons choisir celui ou celle qui nous propose le projet de société et le programme les plus en conformité avec nos attentes.     

    Francis Claude NERI
    12 09 16

  • La marchandisation du monde

    Le problème de l'économie actuelle n'est pas la mondialisation en soi (le commerce est mondial depuis longtemps), mais la marchandisation globale, c'est-à-dire le fait que tout est à vendre et à acheter, y compris le vivant, voire même les ressources fondamentales du monde dans lequel nous vivons (l'eau, par exemple).

    • On réduit le bonheur au plaisir, le plaisir aux besoins matériels et le besoin à la quantité consommée.

     La fin des régulations nationales !

    • L'économie, émancipée de toute règle, se développe pour elle-même. Le social a été vidé de toute substance

    Plutôt que de "globalisation", qui peut laisser entendre des effets positifs, il vaut mieux parler de "marchandisation". C'est un processus de domination et d'exploitation à l'échelle planétaire. Ses visages sont le G8, le FMI, la Banque Mondiale, mais aussi diverses entités supranationales de régulation (faible) et de normalisation (souhaitable pour les marchés globaux).
    Dans l'inconscient collectif, alimenté par les discours politiques, le phénomène est généralement considéré comme inéluctable. La finance prédomine. Les états-nations se sont ruinés en titrisant leur dette. D'un bout à l'autre du globe, les marchés financiers ne dorment jamais. Les sommes échangées quotidiennement sur ces marchés sont très largement supérieures à la valeur globale de l'économie réelle. Le risque de bulle spéculative (donc d'éclatement de cette dernière et de crise) est permanent.

    • Le développement centré sur l’économie : Il charrie les valeurs de progrès, d'universalisme et de rationalisme.

    L’industrialisation. Cette dernière détruit les forces économiques antérieures, entraînant avec elles les croyances et les mythes fondateurs.

    • Peut-on remplir ce vide avec le crédo consumériste occidental ?

    L'état du tiers-monde est souvent "nationalitaire" (contraction de nationaliste et totalitaire). Il n'est pas le fruit d'une maturation historique et doit s'inventer une identité.

    • L'hégémonie de la société de consommation lamine la diversité culturelle de par le monde.

    Les gouvernements nationaux en sont réduits à l'état de préfectures par rapport à l'autorité du Nouvel Ordre Marchand mondialiste.

    • Les élus sont otages du système. Et souvent leurs complices.

    Malheureusement, il faut généralement des catastrophes pour déclencher un changement.

    • Les nations perdent leur souveraineté économique et subissent la loi des marchés mondiaux et des entreprises multinationales

    Il faut se débarrasser de l'illusion qu'il existerait un "bon" universalisme qui s'opposerait à la "mauvaise" mondialisation. La démocratie de marché, l'ordre marchand a mené à la destruction des cultures locales, qui reviennent, perverties, sous forme d'intégrisme et de repli sur soi.

    • La génération des Trente Glorieuses a connu un âge d'or.   A quel prix ?

    Quelle forme de résistance à la marchandisation… du monde, quand l'ordre marchand érige les droits de l'Homme en idéal absolu ? Un ordre capable, en violant sans cesse son propre idéal, de produire des richesses mieux qu'aucun autre avant lui ?

    • Le commerce équitable permet-il de ramener la politique dans la science économique ?

    Les valeurs économiques ne doivent plus être centrales, elles ne sont qu'un moyen et non une fin.

    • Certains  supportent la taxe Tobin et l'annulation massive des dettes publiques, par lesquelles les états sont les esclaves du système financier.

    Le protectionnisme n’est plus un concept tabou.

    • Une population ne peut pas vivre dans la dignité si elle ne produit pas, au moins en partie, les produits dont elle a un besoin essentiel.

    L'auto-limitation (régulation-contrôle-sanction) de nos sociétés prédatrices se traduirait immédiatement par une amélioration de la qualité de vie.

    • Il est urgent d'organiser un contre-pouvoir au FMI, à la Banque Mondiale, à l'OMC et autres grands prédateurs de la finance internationale.

    Pratiquer  la pensée critique, afin de pouvoir se défendre contre les pensées reçues, mais aussi de se donner confiance en la possibilité de créer une autre société.

    • Les "problèmes", tels la faim, la misère, l'illettrisme, l’immigration, l'islamisation, LA DEMOGRAPHIE sont des problèmes conjoncturels.

    Le développement anarchique de l'économie, LA FINANCIARISATION, la dérégulation, l’absence de régulation, de contrôle et de sanction pour les transgressions économico-financières en particulier sont le vrai problème. Et il s'inscrit dans le "temps long". Ce sera la difficulté de la sortie de l'UE.

    La décroissance, démographique en particulier, est le début de la solution avec l'abandon du modèle de développement productiviste et de ses fondements : le culte fétichiste de la croissance et la croyance aveugle dans les bienfaits des progrès technoscientifique.

    Pour la synthèse
    Francis NERI

    30 06 16