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Nouvel Ordre Mondial - Page 25

  • Steve Banon

    J’aime bien ce monsieur qui est celui qui dirigea la campagne de Trump et qui fit en Europe des interventions rassembleuses des énergies souverainistes.
    Malheureusement contrairement aux autres souverainistes Européens, Marine Le Pen l'a prié d’aller voir ailleurs et qu’en France nous n’avions pas besoin de lui … Il faut noter par contre qu’entre Marion Maréchal et lui le courant passe très bien, car son analyse est une composante indispensable pour comprendre le grand changement de la politique mondiale.

    Lorsqu’on lui demande  de se définir, voici ce qu’il nous dit :
    «Je dirais que je suis à la fois populiste, nationaliste, et souverainiste, avec une tendance traditionaliste dans la mesure où je défends la structure familiale et les valeurs traditionnelles.

    C’est le principe même du mouvement dont je fais partie que de réunir tous ces courants idéologiques. Je tiens à les expliquer un à un.

    Etre populiste, c’est être à la fois opposé aux élites et favorable au principe de subsidiarité : la décision doit se prendre à l’échelle la plus basse possible. (J’observe que çà va à l’encontre du Jacobisme centralisateur de MLP ceci explique peut être « l’animosité » de cette dernière envers lui).

    Être nationaliste, c’est considérer qu’il faut renforcer le système westphalien[1] : la nation est la seule entité qui soit soutenue par les citoyens tout en leur garantissant la liberté.
    Être souverainiste, c’est défendre un réseau de nations libres dans lequel chacune peut signer un traité ou une alliance (comme l’Union Européenne ou l’OTAN), mais uniquement sur la base de son choix souverain.

    Il suffit de prendre un peu de hauteur pour constater que nos idées s’imposent tout autour du monde, de Shinzo Abe au Japon à Rodrigo Duterte aux Philippines.
    Observez ce qui se passe en Australie, en Inde avec Modi, où plus près de vous  en Europe, au Brésil avec Bolsonaro, en Colombie ou dans beaucoup d’autres nations dont les Etats Unis bien sur … »

    Il pense que les nationaux-populistes d’Europe et des Etats Unis ont une chose en commun : ils s’opposent aux élites et à la concentration du pouvoir, que ce pouvoir soit à Bruxelles ou à Washington.

    Aux Etats-Unis, le mouvement populiste veut rendre le pouvoir au peuple, aux Etats, au bas de l’échelle, tout en se révoltant contre la lame de fond de la globalisation.

    Je suis bien d’accord avec lui ! Pourquoi pas en Europe ! En commençant par sortir de l’UE ?

    Francis-claude Neri

    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/
    14 04 19

     

    [1] La paix de Westphalie et le système « westphalien » qui en découla introduisirent les concepts directeurs des relations internationales modernes : l'équilibre des puissances, l'inviolabilité de la souveraineté nationale et le principe de non-ingérence dans les affaires d'autrui.

  • La haine, l’explosion

    Rien à voir avec Mathieu Kassovitz et  La Haine (1995)

    Sentiment de profonde antipathie à l'égard de quelqu'un, d’un groupe etc. conduisant parfois à souhaiter l'abaissement ou la mort de celui-ci.

    Une haine invisible (...) m'enveloppe (Dumas père, Mllede Belle-Isle,1839, III, 3, p. 62)

    Je vais enfin dire ma manière de penser, exhaler mon ressentiment, vomir ma haine, expectorer mon fiel, éjaculer ma colère, déterger mon indignation (Flaub., Corresp.,1872, p. 57).

    J'ai voulu vivre ainsi sans amour et sans haine (Ménard, Rêv. païen,1876, p. 85).

    Amour engendre haine (Alain, Propos,1921, p. 339).

    Le silence était insupportable. La haine y montait. Une haine qui avait ses profondes racines dans le passé de l'enfance (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 372).

    Est ce que je veux la mort de quelqu’un, d’un groupe NON !

    Mais c’est à qui le tour d’avoir "la haine" ?

    Allez savoir pour quoi et surtout pour qui ?

    Si on peut (veut) expliquer la "haine" actuelle on se rend vite compte qu'elle concerne le plus souvent la haine des élites accusées d'être la source de tous les maux, fondement passionnel de la logique des masses populaires
    C'est la justification de toute révolte ou insurrection.
    C'est particulièrement vrai pour certains Gilets Jaunes, ces derniers étant majoritairement issus de la France des perdants de la mondialisation.
    L’extrême méfiance d'un grand nombre de citoyens vis à vis du personnel politique, des médias et des "experts" officiels s'est traduit par de la colère et du mépris .
    Les élites VISIBLES sont accusées d'être étrangères au peuple,et de ne poursuivre que leurs seuls intérêts, contraire au bien commun.
    Les élites sont aussi accusées de constituer une oligarchie transnationale.
    D'où l’antimondialisme...Dont la grande crise systémique de 2008 (toujours irrésolue) forme la toile de fond...
    Il n'est donc plus vraiment question de clivage gauche-droite, mais de ferme opposition et de guerre larvée entre gagnants et perdants de la globalisation...

    Je me demande QUI va gagner ?!

    02 04 19

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

     

  • George Soros

    «  Un projet de société mondialiste »

    L’Europe traverse depuis des années une catastrophe migratoire sans précédent qui, si elle ne cesse pas, modifiera l’identité culturelle de notre continent pour longtemps. Face à ce chaos migratoire qui menace de tout emporter, discerner les responsabilités est fondamental. Celle de l’oligarque globaliste George Soros permet de comprendre qu’il n’y a pas de fatalité en politique : sans son intervention et son influence sur cette question, la politique migratoire européenne pourrait être tout à fait différente.

    George Soros est favorable à une vassalisation et à une dilution progressive des souverainetés étatiques dans un système de gouvernance mondial inclusif, l’impérialisme direct lui apparaît comme trop visible et même risqué à moyen terme :

    « La stratégie de Soros pour étendre Pax Americana diffère du modèle de Bush, en particulier dans sa subtilité. Mais c’est tout aussi ambitieux et tout aussi mortel. Les libéraux de gauche, qui admirent son soutien pour certaines de leurs questions favorites telles que les droits des homosexuels et la légalisation des drogues douces, le laissent s’en tirer à bon compte. »

    La spécificité de l’Open Society Foundations de Soros étant d’opérer sur des thématiques sociales, sociétales ou métapolitiques sur tous les continents. Un outil d’autant plus efficace qu’il se présente comme indépendant des États ou des institutions internationales. De plus, si la plupart des ONG concentrent leur action et leurs moyens sur un thème précis, l’Open Society peut quant à elle, avec son idéal de société ouverte, embrasser tout le champ du possible des actions non gouvernementales. Comme l’expose la présentation officielle de l’OSF :

    « Les fondations Open Society soutiennent aux quatre coins du globe des personnes et des organisations qui se battent pour promouvoir la liberté d’expression, des gouvernements transparents qui rendent des comptes, et des sociétés plus justes et plus égalitaires. Cela se traduit souvent par une attention particulière envers ceux qui souffrent de discriminations pour le simple fait d’être eux-mêmes, tels que les Roms en Europe, et d’autres forcés de vivre en marge de la société. » 

    Migration, dépénalisation des drogues, nouvelles normes sociétales (théories du genre, propagande LGBT), déstabilisations de régimes politiques, liberté de la presse, écologie : l’activité de l’OSF touche tous les sujets de société sensibles sur la plupart des continents. (…)

    Un budget d'un milliard de dollars en 2018

    Le budget officiel de l’OSF pour l’année 2017 était évalué à 940,7 millions de dollars. Pour 2018, ce budget a rejoint les 1, 005 milliard de dollars, ce qui représente une augmentation de plus de 60 millions de dollars en un an. Les dépenses totales de l’OSF depuis sa création sont estimées quant à elles à 14 milliards de dollars pour ses 33 années d’activité. Cela donne une idée de l’ampleur démesurée des moyens dont dispose le réseau Open Society Foundations. Comme l’indique le site de l’Open Society, George Soros a fait don à l’OSF depuis 1984 de 32 milliards de dollars sur sa fortune personnelle si on inclut les derniers 18 milliards de dollars qu’il a légués en 2017. Le budget que l’Open Society consacrait à la seule question migratoire en 2018 était de 63,3 millions de dollars. Aussi, en septembre 2016, George Soros promettait d’investir 500 millions de dollars de placements en actions dans des investissements qui bénéficient aux migrants. 

    Avec une telle force d’influence, George Soros peut véritablement être appelé « un homme d’État sans État » comme il se définit lui-même.

    Selon la thématique chère aux mondialistes du "glocalisme" : fusion du global et du local. Investir le champ local et s’impliquer sur le terrain dans des problématiques bien réelles, inonder de moyens financiers colossaux des associations et ONG qui sont en fait autant de relais salariés de son projet de société, telle est la méthode Soros sur la question migratoire comme ailleurs.

     13 03 19

    NERI Francis @Iese67NERI

    http://semanticien.blogspirit.com/