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Systémique et complexité - Page 12

  • L’étrange défaite

    Relayé par Noisette Marie Hannah Bozon

    NE PAS LIRE CET ÉDITO C'EST DOMMAGE

    "Un désastre". C’est tout simplement un désastre que vit actuellement la France.

    Le mot « crise » ne suffit plus à définir la situation présente.

    La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable. On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir.

    Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage. On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde. Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde.

    La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.

    Une injustice insupportable

    Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre. On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse Étrange Défaite, de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible. Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation.

    En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français.

    Cette génération de hauts responsables de la santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.

    Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables.

    C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.

    La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention

    Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre. Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre. Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi. Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti. Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur.

    Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société. Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice.

    Charlie Hebdo

    12 04 20

    Michel Bendahan

  • Ingénierie système

    (Approche systémique des problématiques de la « complexité ») :

    Ce qui fait défaut dans les « organisations » et explique entre autre (s) LES causes (interactives) de l’échec Français …depuis ans 40 ans (au moins) et  particulièrement évident  dans notre INCAPACITE à gérer la « crise » du COVID 19.

    Nous devons montrer maintenant (car le dos au mur) que NOUS sommes assez intelligent pour ÉVITER notre propre destruction, la « nature » nous ayant en quelque sorte passé la main …c’est à NOUS de jouer !

    La crise des « subprimes », de 2008, qui était DEJA une crise systémique et globale, nous avait pourtant durement avertis ...bien entendu NOUS n'avons en rien modifié NOS attitudes et NOS comportements !

    Nous allons GLOBALEMENT en payer le prix et il sera élevé…

    Et la partie se jouera au niveau de la maitrise énergétique, ce sera échec et mat si nous laissons faire les « pantins » (hommes « politiques » et « communicants » en particulier) qui nous dirigent !

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    08 04 20

    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01239983/file/CPI%202011%20-%20Pl%C3%A9ni%C3%A8re%20Jean-Yves%20Bron.pdf

     

  • Pour régler les problèmes

    La règle de base, c’est le fonctionnement comme un réseau neuronal. C’est une multitude d’individus agissant en parallèle et de manière simultanée à partir de règles simples pour faire émerger un comportement COLLECTIF « intelligent » c’est à dire à la hauteur des défis qui nous sont adressés.

    Une approche à la fois locale et globale est seule susceptible de régler les problèmes locaux et globaux qui se posent à la communauté.

    Ce fut l’idée centrale de la création d’infogroupes à partir de NOS réseaux sociaux.

    Deux principes à appliquer :

    Une organisation fractale, c’est à dire construite sur des éléments simples et répétitifs, se réorganisant à des niveaux différents pour produire une forme conservant une structure de base pouvant se reproduire à l’infini. A l’exemple des poupées gigognes !

    Le principe de subsidiarité, c’est à dire l’application d’une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Rédiger une nouvelle constitution à partir de ces bases devrait nous intéresser …mais pour cela il faut parvenir au pouvoir et çà c’est une autre histoire certains n’en veulent surtout pas !

    Il va peut être devoir et falloir le leur arracher …le pouvoir !

    Francis-claude Neri

    30 03 18

    La crise des subprimes, de 2008, qui était DÉJÀ une crise systémique et globale, nous avait pourtant durement avertis ...bien entendu NOUS n'avons en rien modifié NOS attitudes et NOS comportements !

    Nous allons GLOBALEMENT en payer le prix et il sera élevé…

    Francis-claude Neri

    31 03 20