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Systémique et complexité - Page 19

  • Clichés politiquement corrects

    Nous ressentons en France et en Europe ce que nos parents devaient ressentir sous l’occupation.
    Il y a depuis les années 70 certains sujets que nous évitons soigneusement d’aborder à moins de se trouver en milieu sûr.
    De véritables cris d’alarme sur des sujets comme la démographie excessive des peuples africains, arabo-musulmans et quelques autres, l’immigration remplaciste, l’islamisme conquérant, un libéralisme économico-financier prédateur et destructeur, les dangers d’une absence de régulation écologique …sont passés sous silence.
    Chacune de  ces problématiques minimisée, est traitée séparément et « à minima » afin que les peuples ne prennent conscience de leurs effets convergents, cumulatifs et systémiques.

    Dans l’indifférence générale du politico-médiatique, les lanceurs d’alertes sont systématiquement discrédités par des critiques venimeuses, partiales et le plus souvent infondées, s’ils ne sont pas poursuivi et dans l’obligation de s’exiler.

    Le peuple se plie aux tyrannies d’une minorité agissante, en particulier Bruxelloise suffisamment intimidante pour réduire au silence tous ceux qui font preuve d’anticonformisme dans le domaine des idées.      

    Ceux qui sont conscients des dangers, et veulent y sensibiliser leurs compatriotes, affichent et donnent, trop souvent sous la pression des minorités agissantes et la peur de la chambre 17, des gages au « politiquement correct ».
    Ils veulent, eux aussi, avoir une vie tranquille et expriment, eux aussi, des sentiments conformistes surtout si ils ont dans l ‘idée qu’ils tirent bien seuls la charrette des « mal pensants ».
    Ils auront tendance, puis l’habitude, de dire le contraire de ce qu’ils pensent vraiment enfin d’éviter les ennuis.
    Il y a encore les réseaux sociaux mais nous n’avons toujours pas compris pour QUOI et comment s’en servir (échec des réseaux inter et infogroupes)

    Nous ne sommes pas sur le bon chemin les ami.e.s nous sommes sur celui de la déresponsabilisation individuelle et la négation des problèmes en question.

     Les partisans du multiculturalisme, du globalisme et du transformisme ont devant eux une voie royale avec le Président Macron et ses amis !

    Francis-claude Neri

    05 05 18

  • Libéralisme et liberté

    "Ce que l'on comprend bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément"

    Nicolas Boileau

    La signification actuelle du mot peut-elle être confondue avec libertaire ou avec liberté ?
    La « Liberté » dont on écrit le mot sur les murs des révolutions sans trop savoir à quoi il correspond.

    Pour ma part, je considère qu’il y a trois formes de « libéralisme » :

    • Culturel
    • Economique et industriel
    • Financier

    Depuis au moins 1945 ils sont aux mains de l’oligarchie US et de ses collaborateurs Atlantiques.

    Il n’y a rien de « libéral » dans ce libéralisme. Il faisait et fait encore des dégâts, considérables et irréversibles dont les causes sont connues. Et ses « bienfaits » sont globalement négligeables par rapport à ses méfaits.

    Son effondrement est probablement inscrit dans un futur proche et les effets de sa chute se retourneront inéluctablement sur les causes, supposées ou réelles, c’est à dire sur les pratiques « libérales » actuelles et bien entendu sur les pratiquants de l’oligarchie mondialisée.
    Guerres civiles, ethniques, claniques, religieuses, économiques et écologiques, migratoires et démographiques, se dérouleront sur l’ensemble planétaire – c’est déjà le cas dans le monde arabo-musulman et africain – et s’étend au monde occidental, en particulier en Europe et dans les nations comme la France du fait de son histoire coloniale.

    Après avoir un moment pensé que nous pourrions y échapper, il m’apparaît qu’il n’y a rien d’autre à faire que de s’y préparer – individuellement et en groupes restreints- afin d’en amortir les effets.

    Un conseil : constituer vos « infogroupes » et équipez vous façon « survivaliste ».     
     

    Francis-claude Neri

    04 05 18

     

  • Fractale et subsidiarité

    Fractale :

    «  La structure et l’organisation d’un système ne changent pas quelle que soit l’échelle »

    Ce terme, créé par le mathématicien français Benoît Mandelbrot en 1969, s'applique à toute forme ou structure qui reste identique à elle même quel que soit le niveau auquel on l'observe.

    Un cristal de neige par exemple ressemble à la plus petite des structures cristallines qui le compose.

    Une structure fractale reste fine à tous les niveaux d'observation.

    Pour ma part, je mets en œuvre une forme de communication fractale : plutôt qu'un discours linéaire et séquentiel faisant se succéder les arguments dans l'ordre arbitraire de l'exposé, je cherche à communiquer mes idées par des séries de modules organisés sous forme fractale. De chaque mot peut naître un concept et de chaque concept, une nouvelle proposition d’organisation économique, sociale, politique etc.
    Alors que la démarche linéaire traditionnelle cherche à éviter les répétitions, je ne les crains pas. Tel thème sera repris plus loin, développé, éclairé dans un autre contexte.

    Les formes de communication fractales (managériale, pédagogique, thérapeutique) sont emboîtées les unes dans les autres. Une simple phrase peut contenir la totalité d’une approche sur une problématique donnée et les redondances inévitables enrichir une proposition déjà discutée dans un autre contexte.
    On peut générer des formes fractales d'une grande complexité à partir de règles simples et répétitives.
    La complexité émerge de la simplicité partagée. C'est une des grandes lois de la nature.

    Organisation fractale de la société :

    Une organisation fractale de la société est non seulement possible mais il est urgent d’y souscrire. Les religions, les idéologies, les systèmes politiques contraignants ne sont plus suffisants pour faire avancer les hommes dans les directions souhaitées ou promises.

    Le principe d’organisation des structures, économiques, politiques, sociales sous forme fractale sont courantes en matière d’entreprise et elles ont prouvé leur efficacité.

    Il s’agit d’une part que l’organisation et la structure ne changent pas, quelle que soit l’échelle, et d’autre part, que le principe de subsidiarité lui soit appliqué.

    Plutôt que de rester enfermé dans des emboitements successifs au sein de structures pyramidales, le principe d’organisation fractale mis en convergence avec celui de subsidiarité nous permet, par exemple en tant que nation, de nous situer comme intégré dans l’ensemble Européen, sans nous perdre dans un plus grand que nous, tout en bénéficiant des avantages que procure le fait que le tout (L’Europe) est plus grand que la somme des parties (les nations).

    Le principe de subsidiarité :

    C’est à dire l’application d’une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Sur les pratiques : sociales, économiques, financières, démographiques, immigrationistes etc.
    En nous apprenant à dissocier toute chose, la formation actuelle par disciplines nous a fait perdre l’aptitude à RELIER.
    Du coup, nous ne savons plus penser les problèmes fondamentaux et globaux. L’égocentrisme, l’hyper-spécialisation, l’hyper individualisme, la perte des solidarités expliquent l’absence de réactions du peuple de France face aux contraintes que lui impose la mondialisation « ultra libérale ».

    Sans « lunettes systémiques » mettant en convergence la notion de subsidiarité avec le principe d’organisation fractale, nous croyons être face à des faits isolés sans aucun lien logique.

    Mettre ses lunettes systémiques, c’est relier des faits dispersés et leur donner sens.
    C’est aussi faciliter les interactions directes et indirectes entre les individus, entre les groupes, et avec l’environnement proche. Ces interactions remplacent les « plans d’action » des élites technocratiques.

    Si nous observons la nature, nous constatons que depuis toujours elle procède par autocatalyse, auto sélection et exclusion compétitive …nous avons cru pouvoir faire autrement et parier sur la possibilité d’imposer au monde entier l’universalité des « valeurs occidentales » …il nous faut déchanter et revenir à ces principes premiers, sous peine de disparition sous la pression des « nouveaux barbares » financiers, religieux ou idéologiques.

    Les infogroupes :

    Plus une société est vaste et complexe, plus elle a besoin d’être structurée et organisée. Mais elle a d’autant plus besoin de subsidiarité et de structures en responsabilité au plus prés du terrain. C’est ce que nous proposons dans notre « Projet Infogroupes » lancé au moment ou Robert Menard Maire de Béziers proposa le projet « Oz ta droite » qui échoua à rassembler les droites.

    Nous avons également échoué une première fois et probablement pour les mêmes raisons : la participation démocratique EST la question vitale et nouvelle qui nous est posée.

    Le projet « infogroupes » se voulait rassembleur à partir du local vers le global et en dehors des appareils politiques et des institutions dans lesquels les Français n’ont plus la moindre confiance.

    C’est exactement ce que nous devons proposer à nouveau car c’est le moment de le faire.

    Notre objectif : s’interconnecter sur NOS réseaux sociaux. Faire des nœuds locaux de communication. Mettre nos cerveaux en réseau. Un réseau neuronal « analogique » pour traiter aussi bien des variables et des interactions locales que nationales.
    Anticiper et intervenir avant tout le monde, dans un domaine déterminé (éducation, économie, culture, démographie, immigrations, actions terroristes etc.) Ainsi que sur les rétroactions positives qui amplifient et détruisent les structures aussi vite qu’elles se constituent (exemple de NDDL, l’aéroport)
     
    Reconstruire une « animation » à partir de la base et d’une notion « girondine » de l’Etat, c’est à dire décentralisée et ne plus penser à une fusion des appareils politiques, çà n’arrivera pas !

    Il y a dans notre pays beaucoup trop de gens pour analyser et surtout expliquer les problèmes et pas assez pour aider à les résoudre…

    Avec les « infogroupes » c’est possible !

    Francis-claude Neri

    22 04 18