Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Systémique et complexité - Page 23

  • Les barbares n’ont aucune chance

    Nous ne sommes plus menacés par de véritables barbares qui ignoreraient la puissance de la science physique moderne.
    En particulier aussi longtemps que cela restera vrai, la capacité d’utiliser la science et l’économie à des fins militaires continuera à donner aux états occidentaux et libéraux qui le peuvent, des avantages considérables et décisifs sur ceux qui ne le peuvent pas.

    L’Occident démocratique et libéral aura donc avantage, s’il veut survivre, à maintenir une nette avance technologique et économique sur les États et régimes « dictatoriaux ».

    Aucun de ces « pays », y compris « émergent » encore sous tutelle, n’est pour l’instant en mesure de créer la technologie appropriée et de réussir à l’appliquer.

    C’est la raison pour laquelle les « bons États » capables de rivaliser entre eux comme les USA, la Chine, la Russie veulent contrôler les techniques d’armements de façon rigoureuse en particulier concernant la prolifération d’armes nucléaires…au risque d’annihilation réciproque.

    Seules des guerres régionales limitées sont autorisés et c’est efficace. La preuve : nous constatons dans quel état de délabrement se trouvent les pays musulmans... qui apparemment n’ont toujours pas compris la leçon.
    Le temps qu’ils se reconstruisent et l’Occident aura fait un nouveau bon en avant technologique structurel, organisationnel qui mettra ses élites absolument hors d’atteinte.

    Il apparaît donc démontré que le développement progressif des sciences physiques modernes détermine une orientation de l’Histoire…et dans cette Histoire, il n’y a pas de place pour l’Islam et au delà.

    La domination Occidentale s’appuyant sur les sciences physiques modernes ne peut être remise en cause par quelque événement extrême même imprévisible …bouleversement climatique par exemple.

    Un environnement sain sera l’apanage de ceux qui ont la richesse et le dynamisme économique.

    Les pires ennemis de la nature sont les pays en voie de développement car ils ne disposent pas de la discipline sociale nécessaire pour imposer des lois sur le respect de l’environnement.

    La vraie question pour les pays en développement c’est leur démographie.  Et à ce titre, leur responsabilité est totale dans les drames humains des flux migratoires, le cimetière de la Méditerranée, l’esclavage en Lybie, etc.

     Les causes, en particulier en Afrique, sont connues et elles sont de trois ordres :

    - Les guerres ethniques ou civiles endémiques dans plusieurs pays.
    - Les phénomènes climatiques désertifiant des régions entières.
    - Le faible développement économique, incapable de répondre à la poussée démographique importante avec un taux de fécondité de 5 à 7 dans certains pays.

    De  cela l’Europe doit se dégager, se préserver, c’est un puits sans fond. Les jeux sont faits et rien ne va plus pour eux  !   

    Francis-claude Neri
    16 02 18

     

  • Une société systémique

    La démocratie, la liberté d'entreprendre, le marché et le libre échange ont besoin d’un État fort et souverain pour les protéger, les réguler, les contrôler et en permanence remédier aux écarts.

    Nous occidentaux sommes devenus totalement pessimistes à l'égard de la possibilité d'un progrès d’ensemble dans les institutions démocratiques.

    Nous pensions avoir renvoyé dos à dos la droite militaire, autoritaire, jacobine et la gauche socialo-communiste et totalitaire.

    Nous pensions hier encore que la démocratie libérale était la seule aspiration politique cohérente qui puisse relier différentes religions et cultures.
    Marx nous a vendu la société national- socialiste et socialio-communiste qui se sont effondrées avec Allemagne Hitlérienne et la Russie Stalinienne.

    La société de démocratie libérale s'effondre avec les premiers chocs pétroliers et la crise des subprimes.

    Si nous parvenons à éviter la déconstruction en cours, morale, éthique, culturelle, identitaire, à nous préserver d'un "libéralisme" prédateur et d'un islamisme destructeur, nous pouvons espérer une société systémique (ou le comment relier et agir dans un monde d'interdépendances).

    Francis-claude Neri

    15 02 18

  • Démocratie : la fin ?

    Je considère le nationalisme comme le véhicule de la lutte pour la reconnaissance et la source des plus violents conflits de notre temps.

    La démocratie avait l’objectif de remplacer le désir irrationnel d’une nation d’être reconnue comme plus grande que les autres, plus forte, plus structurée, plus organisée, plus travailleuse etc… par le désir rationnel d’être une nation égale dans un monde égalitaire. 

    Un monde aux nations égalitaires dotées de démocraties libérales devait connaître moins d’occasions de guerres, puisque toutes ces nations reconnaitraient leur légitimité mutuelle.
    Ces nations se réservaient le droit et le devoir de faire la guerre à des Etats qui ne partageaient pas leurs valeurs fondamentales.

    Ce fut le cas en Europe de l’Ouest et plus « globalement » en Occident. Le « calme libéral y est revenu » et le libéralisme consumériste prit son essor.

    Mais le nationalisme y fut de nouveau en plein essor, en particulier au moment ou des pays de l’Europe de l’EST rejoignirent l’Ouest au sein de l’UE.

    Il semble que ce soit en raison des promesses non tenues de la « démocratie libérale » Européenne.
    DES questions se posent : le communisme est il vraiment mort ? La religion « structurante » peut-elle revenir en force … et LAQUELLE ? L’ultra libéralisme autoritaire, oligarchique également ?

    Bref il semble que les démocraties « libérales » réussies, et rassemblées par cette réussite, ne peuvent le rester très longtemps.
    Les contradictions internes, les pressions démographiques et immigrationistes, finiront par ruiner le système politique qu’elles constituent.
    L’effondrement est en cours et semble à terme inévitable.

    La question se pose du comment redonner sens à la « reconnaissance universelle et égale » et effacer les effets « niveleurs » de l’idéologie « égalitariste » de la révolution française.

    C'est-à-dire à une société globalement régulée ET contrôlée au moins dans ses axes essentiels comme la démographie, l’immigration, la finance, l’économie …pour commencer. 

    Francis-claude Neri
    06 02 18