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mondialisation - Page 58

  • Le démantèlement de l’Etat social.

    « La politique néolibérale, fondée sur une vision étroite de l’économie, a pour objectif de détruire tous les collectifs (Etat, associations, familles), pour permettre à ses forces de s’exercer en toute liberté »
    Pierre Bourdieu

    Je considère cette perception et interprétation du « libéralisme et de la mondialisation « libérale » comme erronée. Une résurgence de la « lutte des classes » et de « l’internationale communiste ».

    Ce qui devrait être « démantelé », c’est l’extension de l’État social à ceux qui n’ont pas participé à sa construction.
    Par exemple il n’est pas « sain » d’accepter que ceux quoi n’ont jamais versé au fond du système par répartition des retraites en tirent bénéfice, que ceux qui n’ont jamais rien versé dans les caisses de « sécurité » sociale soient soignés sans bourse déliée etc.

    Le néolibéralisme se moque de qui paie pourvu que TOUS consomment. Et les hypocrites de gauche comme les « Bourdieu », dont s’inspirent les Hollandes et consorts, les prédateurs de droite comme les « Sarkozy », que je renvoie dos à dos, se moquent des réalités quotidiennes auxquelles les Nationaux de base ont à faire face.

    Ils sont donc des alliés objectifs et l’islam est leur arme de guerre !

    Le « vrai » problème est ailleurs ! S’il est exact que la politique « marchande » actuelle de l’Empire Anglo-saxon a intérêt à « détruire tous les collectifs et l’Etat social pour s’exercer en toutes libertés », ce n’est pas en ouvrant nos portes à la prolifération démographique du tiers monde et en l’implantation sur nos sols d’une culture guerrière et conquérante que nous y parviendrons… bien au contraire.

    Seul un « Etat stratège souverain » peut nous sortir de l’impasse dans laquelle nous ont conduit tous les apprentis sorciers de droite comme de gauche.

    C’est cette idée première que je retiens dans le projet de gouvernance de Marine Le PEN et du FN/RBM qui s’exprime très bien dans son opposition au TAFTA et dans la nécessité de stopper l’immigration non désirée.

    Il s’agit tout simplement d’imposer la notion de régulation, de contrôle et de sanctions, à commencer par l’immigration, la démographie, l’économie, les finances et pour cela retrouver notre souveraineté nationale.

    Peu importe donc les divergences actuelles au sein de ce parti, qui ne sont que des conflits d’intérêt et de personnes, tant que sera maintenu le Projet garantissant le bien commun « des conquêtes sociales » à partir d’un « libéralisme » recentré vers l’Humain et pour l’Humain au sein de SA niche écologique, sociale, économique et culturelle.     

    Francis NERI
    19 06 15

     

     

  • Simple rappel !

    “La France est en train de trahir Israël, comme elle a trahi les Tchèques en 1938” (ndl: et les Polonais du 1er Septembre 39 au 10 Mai 40)

    Un peu comme elle a trahi la Tchécoslovaquie au bénéfice des Nazis, la France veut contraindre Israël à abandonner des territoires, rendant en réalité un fier service au Hamas, au Jihad islamique et à l’État islamique.

    Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l’intention de soumettre au Conseil de Sécurité de l’ONU une résolution proposant un cadre de négociation pour la résolution du conflit israélo-palestinien. Selon ce cadre, les lignes de 1967 deviendraient la base de négociation des frontières entre Israël et le futur État palestinien.
    En d’autres termes, Fabius, et son supérieur, le président François Hollande, veulent qu’Israël abandonne les territoires de Judée et de Samarie qui reviendraient aux Palestiniens. Le fait que le contrôle de ces territoires soit considéré comme de la plus haute importance pour la sécurité d’Israël par le gouvernement démocratiquement élu de ce pays, leur semble tout à fait négligeable.
    Ils ne font pas beaucoup d’efforts pour de trouver une solution à l’effusion de sang interminable qui se poursuit en Syrie, en Irak, en Libye, au Yémen. Ils prétendent que c’est parce qu’ils ne savent pas comment traiter ces problèmes.
    Mais en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, ils affirment qu’ils savent exactement quelle est la solution, et ils n’ont aucun scrupule à l’imposer à Israël. « Il est nécessaire d’aller de l’avant pour trouver une solution à ce problème, » annonce Fabius non sans grandiloquence.
    Il y a 77 ans, à Munich, le premier ministre français Édouard Daladier croyait également, en toute confiance, qu’il détenait la solution à la crise germano-tchécoslovaque qui se préparait à l’époque. Il affirma au malheureux premier ministre tchèque Édouard Bénès que la zone des Sudètes pouvait être remise à l’Allemagne, bien que le gouvernement démocratiquement élu de son pays la considérait comme essentielle pour sa défense.
    Sa position était soutenue par le ministre français des Affaires étrangères Georges Bonnet. Ils étaient en parfait accord avec Neville Chamberlain et son premier ministre, Viscount Halifax. La suite de cette tragique histoire est bien connue. On serait ravi si Hollande et Fabius réalisaient qu’ils sont en train d’emboîter le pas à Daladier et à Bonnet.
    Ils ne sont pas les seuls. A Bruxelles, les bureaucrates de l’Union européenne font actuellement tout leur possible pour promouvoir la position de Fabius auprès des autres États membres. Parmi eux, on peut même trouver la République tchèque et la Slovaquie, qui ont désormais oublié leur amère expérience du passé.
    Tout comme Chamberlain et Daladier, qui soulignaient sans cesse qu’ils avaient à cœur les meilleurs intérêts de la Tchécoslovaquie, Hollande et Fabius affirment qu’ils ont les meilleures intentions, et qu’ils ont à cœur les intérêts d’Israël. Ils sont convaincus eux aussi, qu’ils savent mieux que le peuple d’Israël ce qui est bon pour lui.
    Hollande et Fabius sont si sûrs d’eux-mêmes qu’ils refusent de comprendre que si Israël se retire de Judée et de Samarie, ce ne sera en aucune manière la fin du conflit israélo-palestinien. De nouvelles revendications hostiles à Israël seront mises sur la table par le Hamas, le Jihad islamique et toute une série d’organisations terroristes qui prétendent représenter les Palestiniens.
    Le président Mahmoud Abbas, que Hollande et Fabius pressentent comme le futur négociateur palestinien, sera probablement renversé dès qu’il ne bénéficiera plus du soutien de l’armée israélienne dans son fief. Et le vide laissé par une évacuation israélienne sera vraisemblablement rempli par le Hamas, et peut-être même par les combattants de l’État islamique qui considèrent cette zone comme faisant partie du Califat islamique qu’ils ont créé et qui a l’intention lui aussi de placer le territoire de l’État d’Israël sous son contrôle.
    Quelle glorieuse fin du conflit israélo-palestinien ce serait. Ce serait l’enfer, et à ce moment-là Hollande et Fabius admettraient probablement qu’ils n’avaient pas de solution à ce conflit. Mais le mal serait fait.
    Avant d’appeler Israël à se retirer sur les lignes d’armistice tracées par les armées israéliennes et jordaniennes en 1949, un armistice violé par la Jordanie en 1967, Hollande et Fabius seraient avisés de réfléchir encore avant d’emboîter le pas à Daladier et à Bonnet.
    Titre original : France is selling out Israel – just like itabandoned Czechs in 1938
    Auteur : Moshe Arens, ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères d’Israël
    Première publication: Haaretz, le 4 mai 2015 (ndl: journal de la Gauche israélienne !!!!!????)

    Traduction : Jean-Pierre Bensimon

    Un ami "facedebouc" est il intéressé par le sujet, ait envie de le porter, de le développer et d'en faire une prise de position au cours de la campagne présidentielle de 17 ...avec au passage un test aux régionales ?

    Francis NERI

  • Illusions

    Après la chute de l’URSS, certains ont cru également dans la fin du monde bipolaire, comme aujourd’hui nous semblons, en France en particulier, croire en la fin du bipartisme.
    Sans vraisemblablement trop bien l’appréhender, Fukuyama nous a vendu « La fin de l’Histoire » c’est à dire un seul système et un seul monde.

    De son coté, Huntington s’essayait au choc des civilisations !

    A première vue, c’est Huntington qui aurait gagné. Le Nord, c’est à dire  l’Occident Américain en complicité avec  la frange dominante des pays émergents : le Qatar et l’Arabie Saoudite par exemple est bien en lutte contre le Sud.
    A l’opposition Est-Ouest s’est succédé l’opposition Nord-Sud. 

    C’est la « singularité islamiste » qui a relevé le gant. Elle échappe à cette mondialisation unificatrice qui semble avoir réussie sur une partie seulement de la planète …et encore en ce qui concerne l’Europe, ce n’est pas gagné pour les Américains.      

    Le monde Occidental apparaît donc divisé. Il a le doute au creux des reins.  Pendant ce temps le Sud se transforme en « monde musulman fondamentaliste » et sa force, comme sa conviction  augmente de jour en jour.

    La force du Nord ne viendra pas de la mondialisation, mais de ses profils démographiques, culturels et intellectuels.

    Nul besoin comme le fait l’Empire Américain de se créer des ennemis ; d’une part en détruisant tous les régimes arabo-musulman laïques et d’autre part en poursuivant une politique anti Russe comme c’est encore le cas en Ukraine.

    Il n’y aura qu’une seule façon de combattre l’Etat Islamiste en cours de mondialisation, c’est de structurer toutes les oppositions Occidentales autour de l’idée que la Russie, la Chine, Israël etc… sont dans cette affaire nos alliées.
    Quitte pour les Américains une fois le problème de notre « ennemi extérieur commun » réglé, de continuer à rivaliser avec la Russie si çà les amuse de croire encore à un monde unipolaire uni autour de l’Empire US. 

    Le nord civilisé s’il ne veut pas subir le sort de Rome doit se mettre à l’abri des barbares du Sud. Pour cela, il doit d’abord retrouver la fierté de ce qu’il fut et de ce qu’il fit et, accessoirement, sa prétention à l’Universel.

    Francis NERI
    26 05 15