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Systémique et complexité - Page 42

  • Vision

    Bonjour Francis,
    Je vous fourni ma vision.
    Je ne crois pas à la possibilité d'une osmose "transpartisane", elle n'existe pas dans les faits. Les pions sur l'échiquier idéologique sont déjà en place, dans l'irréversibilité du temps. Il y a maintenant près de 40 ans que les idées de 1968 se sont insinuées dans toutes les strates de la vie culturelle, jusque dans l'éducation de nos enfants.
    Pour ma part, je préfère assumer la confrontation inévitable, même si le rapport de force nous est défavorable.
    S'il me reste une chose en quoi croire, c'est la possibilité de faire émerger du choc de l'Histoire, un individu qui embrasse les qualités que vous énumérez.
    Mais le choc n'est pas encore là, il murit, il grandit mais n'a pas encore pris corps. Je le pense proche.
    Ce Bonaparte, ce de Gaulle ne pourra naître que sur les décombres, si seulement il naît.
    "Chérissez votre désespoir, parce qu'il est socle de vie et d'espoir".
    Olivier
    Écrit par : Olivier | 27/02/2016

    Bonjour Olivier,
    Cornegirofle, je sens qu’il faut vous remonter le moral ! Sachant que nous allons nous rencontrer dans quelques jours, j’y penserais !
    En attendant je voudrais vous rappeler que pour garder le cap, il faut toujours avoir présent à l’esprit deux notions : celle de structure et celle d’organisation lorsque l’on veut aborder le fonctionnement d’un « système ».
    Ou si vous préférez, comment est structuré un système (y compris un système humain) et comment il est organisé… c’est essentiel pour appréhender le système occidental et ses relations avec d’autres systèmes, les systèmes orientaux par exemple.

    Mais je ne vais pas vous bassiner avec l’approche système, bayésienne, ou encore celle de la sémantique générale ou de la complexité :-)
    Je vous préciserais toutefois que vous avez déjà exprimé votre compréhension de l’expression des « certitudes négatives » Dieu reste possible toujours… et si Dieu est possible, pourquoi pas le changement …apaisé ?

    Du temps où je faisais une formation en psychopathologie, j’ai retenu qu’il était absolument nécessaire de préciser voire de repréciser la notion de processus.
    Il nous faut en effet entraîner notre cerveau à accepter les choses telles qu’elles sont, mais que nous n’avons pas à nous incliner pour autant devant ce que nous considérons comme un fait et qui n’est souvent qu’une opinion ?
    Il faut s’accepter comme un tout, utiliser la pensée extensive automatique et considérer un fait au sens non- aristotélicien (en référence à Aristote)

    Par exemple l’idée que NOUS serions dans une impasse et que « tout est foutu » n’en fait pas un fait !
    Comme le disait Bertrand Russel : le bon sens (le bon chemin) quoi qu’il fasse ne peut manquer de se laisser surprendre à l’occasion.
    Le but de la science est de lui épargner cette surprise et de créer des PROCESSUS mentaux (entre autres) qui doivent être en étroit accord avec le processus du monde extérieur, de façon à éviter en tous cas l’imprévu (autant que faire ce peut dirais je plus modestement)

    La question est donc de correctement appréhender la notion d’impasse et s’assurer qu’il s’agit bien de cela
    Ensuite, toutes les impasses ne se ressemblent pas. Tous les processus …mentaux compris, non plus !
    Pour un habitant d’une cité …le 93 par exemple, l’impasse donne sur un mur au fond d’une ruelle sombre pleine de dealers... Ou sur un jardin d’enfants. Tout dépend des processus que les habitants du quartier mettront en œuvre.
    Pour un habitant de la campagne Française, l’impasse peut donner sur un champ cultivé au bout d’un chemin bucolique ou sur un bois trop sombre et des buissons épineux impénétrables, ou encore sur une forêt pleine de bêtes sauvages.
    Pour un habitant du bord de mer, sur une plage ensoleillée avec un voilier qui l’attend sur une mer bleue … ou sur une jetée en béton sur laquelle vient se briser une mer pleine d’hydrocarbures et de bouteilles plastiques.
    Vous voyez où je veux en venir : être, c’est être relatif !

    Alors de quelles illusions souffrons-nous Olivier ? Là est la question et, comment nous débarrasser de notre illusion-émotion-chagrin une fois que nous avons accédé à un certain niveau « relatif » de conscience ?

    Au fait, n’ayons pas l’idiotie de vouloir sauver LE monde. Nous ne pouvons pratiquement rien faire à ce niveau. Cette conspiration – qui en fait n’en est pas une, simplement une conjonction d’intérêts privés qui entrent en cohérence – n’est pas à l’échelle nationale.
    Nous sommes des pions dans un jeu que jouent des gens qui se pensent « hors système ».
    Ce qui constitue de leur part une erreur majeure que nous devrons mettre à profit.
    Ils font bien partie du système, et ils ont un immense intérêt à le conserver tel quel. Nous pouvons leur inspirer une panique folle en les menaçants de le détruire.

    Mais nous avons NOUS aussi intérêt à conserver le système en l’état, il a fait ses preuves, ce que nous pouvons faire alors c’est les éliminer EUX du système pour y emménager les relations internes ET externes à NOTRE convenance …c’est tout l’enjeu civilisationnel depuis deux ou trois mille ans… au moins. Et qui recommence en boucle car des nouveaux virus s’installent chaque fois dans le système rénové. Il faut juste le récurer plus souvent (le passer au karcher par exemple !)

    Cette « conspiration » éternelle que nous nommons bien improprement « mondialisation libérale » n’est pas seule, elle est composite. Le maitre d’œuvre semble bien être ce libéralisme prédateur, militaro-industriel et occidental qui nous vient des USA et qui veut conserver le système, emménagé pour eux, en l’état et nous l’imposer …
    Il n’est donc pas dangereux à court terme. S’il est dangereux, c’est parce qu’il utilise contre nous un autre élément autrement mortel, l’islamisme.
    Nocif et mortel, car celui ci VEUT la destruction de NOTRE système pour y imposer le sien, d’ordre politico-religieux et ceci par tous les moyens.
    Un système que l’Occident a mis des siècles à élaborer …qui doit bien sur évoluer, mais il NOUS appartient de le faire …sans le détruire.
    Enfin il y a une troisième cible qui par idéologie, bien pensance etc… fait le jeu des deux premières. C’est la gauche multiculturaliste, tiers mondiste, repentante etc…
    Nous avons donc trois cibles ! Il faut prioriser car nous ne pouvons pas les attaquer de front et en même temps ; d’autant plus que contre l’adversaire néo libéral mondialisé nous avons des « amis » la Russie, la Chine par exemple qui nous donnent un coup de main.

    Pour ce qui concerne la France, ce n’est vraiment pas bien compliqué comme stratégie à appliquer.

    • Nous débarrasser au plus vite de la gauche au pouvoir et empêcher la fausse droite d’y revenir car elle est en phase avec les néo-mondialistes
    • Reprendre notre totale liberté d’action, notre souveraineté en sortant de l’UE et de l’Euro …Rompre notre dépendance avec la sphère US …quoique cela puisse nous en coûter dans un premier temps. Si nous laissons entrer le TAFTA en France, nous sommes morts !
    • Nous pourrons alors nous occuper sérieusement du troisième : l’islamisme. Et ce ne sera pas une mince affaire Il faudra s’en donner les moyens, quitte à ce que provisoirement nous mettions en attente nos désirs de libertés individuelles.

    Nous avons à l’échéance 2017 à mettre en place l’équipe, composite, capable de porter et tenir le projet.
    Je considère que pour l’instant malgré ses erreurs tactiques Marine Le Pen présente le projet le plus élaboré et qui globalement devrait nous convenir …et je ne vois pas de plan B en préparation.
    Il est trop tard pour 17. On ne change pas de cheval au milieu du guet. Les élections de 2017 sont probablement notre extrême limite…au delà de celle ci, notre ticket n’est plus valable, j’en suis persuadé !

    La question pour nous est de savoir pour QUOI et pour QUI MLP veut gagner ...la personne de MLP, ou de tout autre leader politique ne devrait nous intéresser que pour sa capacité à NOUS faire gagner sur un projet et un programme que NOUS lui demandons de produire et de porter.

    Nous devons donc NOUS rassembler pour IMPOSER avec force NOS intentions aux politiques qui vont prétendre à nos suffrages.
    Plus nous serons nombreux à adhérer à cette idée plus ils feront ce que nous voulons qu’ils fassent.
    La seule alternative que nous aurions dans le cas contraire c’est effectivement de « casser » le système et eux avec.

    C’est seulement à ce niveau là que je vous rejoins.

    Donnons-nous une chance Olivier de ne pas en arriver là !

    Francis NERI
    28 02 16

  • « J’aime la France je vote F.N. »

    Séverine vient de fermer son groupe : « J’aime la France je vote F.N. »

    Ce n’est pas une mauvaise idée de « fermer » au moins provisoirement, de ne plus accepter de nouveaux invités et de ne communiquer qu’en interne au groupe, le temps de faire le point sur les tous récents évènements.

    Nous avons à faire évoluer le FN en interne et l'inciter à rassembler les souverainistes autour d'un projet commun, ne plus les diviser car nous voulons gagner en 17 et le F.N. ne gagnera pas seul ...je partage à ce sujet les inquiétudes et les propositions de R. Menard.
    Et pour nous faire entendre au FN et ailleurs, il va nous falloir être nombreux, décidés et cohérents à la fois dans notre communication et sur le terrain.
    Nous sommes tous dans l'attente des résultats de la « réunion au sommet » ... mais je crains fort que nous ne sachions rien des changements possibles s’ils y en a …en particulier de stratégie et de tactique sur l'UE, l'islamisation, l'immigration etc.
    Nous ne savons pas d’autre part si la " guerre des chefs " est enfin terminée.

    Tout cela n’est pas sérieux et ne présage rien de bon pour l’avenir…le notre !
    Et dans ce cas, il va nous falloir "bouger" pour en savoir plus sur l'évolution du "projet" F.N.
    Ensuite, prendre des décisions qui devront aller dans le sens ou nous devrons nous structurer, nous organiser pour IMPOSER aux partis, aux associations souverainistes et aux personnalités qui le sont également, ce nécessaire rassemblement, sur un projet et un programme commun, au delà des partis politiques et des intérêts des uns et des autres.
    La gauche l’a fait en 1981 et Mitterrand a gagné …pourquoi pas le Peuple de France …qui lui n’est ni à droite, ni à gauche, ni ailleurs mais il « EST » chez lui !

    Bref il appartient au peuple de reprendre la main, nous avons un an devant nous pour le faire !
    Ne perdons plus de temps, faisons le !

    Francis NERI
    23 02 16

  • Les politiques

    Je voudrais revenir sur ma chronique d’hier « Les musulmans » et préciser deux ou trois "éléments" de la problématique.

    Merci à Daniel et quelques autres donc les observations nous permettent d’avancer.

    Tout d'abord, il ne s'agit PLUS (nous avons déjà donné) de vouloir laisser s'assimiler, s'intégrer, s'insérer, s'éduquer, se socialiser…et particulièrement les enfants issus de l’immigration, quelle que soit sa nature.
    Nous devons y renoncer en ce qui concerne les migrants actuels car ils ne doivent pas avoir vocation à rester sur notre territoire.
    Il faut commencer à être pragmatique nous n’avons nul besoin d’eux, surtout s’ils ont et font des enfants.
    La croissance d’un pays ne passe pas par une démographie excessive …l’Allemagne en est un parfait exemple …bien au contraire, faire moins d’enfants est actuellement un bienfait pour les hommes et pour la planète.

    Le temps est fini de penser que c'est aux individus de monter vers la socialisation, vers l'intégration, et l'assimilation ce fut un piège des multiculturalistes dans lequel l’Éducation Nationale est tombée ...bas, très bas ...
    L’Éducation et la Socialisation doivent être imposées et depuis mai 68 nous faisons dramatiquement l'inverse, les migrants veulent nous socialiser, nous assimiler et nous intégrer.

    C'est donc un des premiers processus qu'il faut changer car l'auto régulation çà ne marche pas ! ... Et apparemment « ils » ne veulent pas « s’enrichir de nos différences » ni nous non plus d’ailleurs !

    Et c'est le deuxième point que je voulais préciser. Sur le plan politique, économique, financier, écologique, démographique et quelques autres, il faut imposer la régulation, le contrôle et la sanction et non pas "globalement" mais en fonction du niveau "démocratique" auquel est parvenu un État.

    Un État comme l’Égypte par exemple ne peut pas être régulé, contrôlé et plus généralement gouverné de la même façon que la France. Et la France de la même façon que l'Allemagne ou la perfide Albion et encore moins comme la Russie.

    En fait nous avons individuellement et collectivement à réfléchir à la meilleure façon de changer nos PROCESSUS internes et externes ...et vite.

    Nous avons à sauver notre pays, notre économie, notre culture, notre identité, notre peuple, il en vaut la peine. En tant que sauveteurs, nous n’avons rien à faire de la repentance, du multiculturalisme, nous n’avons rien à faire de ces idéologues tiers-mondistes qui se recherchent des persécuteurs chez les islamistes et les mondialistes.

    Nous avons à recruter des partenaires « joueurs » dont nous avons besoin pour aboutir aux résultats que nous voulons provoquer et, la responsabilité ne consiste pas à se retirer du jeu, quels que soit notre âge, nos moyens, les risques encourus.

    Tout système politique peut être : Situé, Analysé, Compris et il peut lui être imposé la notion de contrat positif AVEC le peuple.

    Les jeux, et échanges concernant le leadership, le pouvoir et ses décisions sont des processus énergétiques que nous devons comprendre et contrôler.
    L’expression du pouvoir, c’est un statut, des compétences et de l’énergie et nous devons veiller à ce que ceux que nous portons au pouvoir possèdent bien ces « qualités », mais sachent aussi les combiner et les concilier.
    La notion de contrat positif entre un candidat, les militants et les sympathisants peut permettre de parvenir à des résultats prévisibles satisfaisants à la condition que le jeu interne des egos et des ambitions personnelles ne créent pas un contexte destructeur du système car, changer c’est modifier les processus dans un système pas changer de système et encore moins le détruire.
    Enfin en cas de changement de tactique ou de stratégie, il est nécessaire de revenir sur le contrat passé entre les candidats au pouvoir et les électeurs potentiels.
    Il s’agir simplement de repréciser le contrat.

    Les projets politiques de « gouvernance » sont devenus des exercices de style très peu mobilisateurs. Ils sont déclinés par un groupe d’individus très restreints mais ne sont jamais réellement portés par l’ensemble du système.
    Les projets politiques, collectifs et personnels qui veulent mobiliser doivent répondre aux critères suivants :
    Ils comprennent une large part d’inspiration visionnaire, existentielle voire spirituelle. Ils véhiculent donc une forte dimension éthique, morale ou déontologique.
    Ils doivent proposer dans la forme et le fond une rupture radicale avec les habitudes passées (attitudes et comportements)
    Ils sont exprimés de façon simple et claire et prônent la confiance en l’avenir.
    Ils sont véhiculés par des personnes respectées et reconnues. Des « leaders d’opinion » dont les comportements sont conformes avec les expressions du projet.

    Le contrat passé avec les électeurs doit être sans ambigüité et il doit être prévu une place pour l’erreur et l’évolution du contexte.
    Dans le cas contraire l’électeur aura le sentiment justifié qu’il s’est fait avoir une fois de plus, que le contrat a été bien défini mais que le « leader » ne l’a pas respecté.
    Il va donc exprimer sa colère et son désappointement face à son incompétence, son inefficacité, son manque de professionnalisme et il va tenter de casser le système, s’il lui reste encore un peu d’énergie et de convictions.

    C’est exactement ce qui se passe depuis au moins 40 ans en France.

    Alors nous nous posons une question, une seule, dont une autre qui en découle : existe t-il actuellement en France un parti qui respecterait ces quelques règles simples ? Si oui lequel ?

    Dans le cas contraire ... que faire sinon prendre « l’affaire en main » ?

    Francis NERI
    21 02 16