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Systémique et complexité - Page 40

  • Relativité

    La vision relativiste amène à voir la réalité avec toutes ses nuances et sa subtilité. Elle va plus loin que la logique Aristotélicienne, en envisageant un nombre illimité de cas possibles, et en évaluant chaque chose par rapport aux autres, et non en termes absolus. La même réalité peut être vue différemment, selon le point de vue de l'observateur...

    C'est pourquoi nous devons essayer de voir les choses avec un point de vue extérieur à soi-même, et en regardant chaque situation sous plusieurs angles simultanément.

    Un autre enseignement de la relativité concerne la causalité. Les humains ont souvent tendance à ramener les problèmes à une cause unique. Alors qu'en réalité, un problème a toujours de multiples causes, qui ont des degrés ou des niveaux d'influence différents. Certaines causes sont majoritaires et représentent 20 ou 30% de la causalité. D'autres causes, un peu plus nombreuses, "pèsent" entre 2 et 5%. Enfin, une myriade de "micro-causes" pèse moins de 1%.

    Soyons donc relatif !

    La carte n'est pas le territoire
    La représentation que nous nous faisons de la réalité n'est pas la réalité elle-même. De même que la carte d'une ville n'est pas la ville elle-même.

    Nous devons tenir compte du fait que la réalité est toujours plus complexe et plus riche que ne le suggère notre carte.

    Ce principe a été rendu célèbre par Alfred Korzybski en 1933 dans ses travaux sur la "sémantique générale" et la logique non-aristotélicienne. En opposition avec Aristote pour qui le langage est un miroir fidèle de la réalité, Korzybski considère que le langage n'est pas la réalité mais une "carte verbale de la réalité". Ce principe est aussi illustré par Magritte dans son fameux tableau "Ceci n'est pas une pipe", pour montrer que l'image d'un objet n'est pas l'objet lui-même.

    Méfions nous, Béziers est une carte de la réalité…à construire, ce n’est pas encore le territoire.

    Au travail

    Francis NERI
    31 05 16

  • Démographie

    Le problème, le VRAI problème c'est que quand les "blancs", de culture et de religion Occidentale, font un enfant, les noirs et les ararabomusulmans (qu'ils soient noirs, jaunes ou blancs d'ailleurs) en font au minimum 4...ce n'est donc PAS un problème de couleur, voire de race, mais bien un problème à la fois culturel, cultuel, et enfin économico-financier.

    Car il faut bien le dire, ce sont avant tout les grands groupes économico-financiers qui veulent que nous fabriquions toujours plus d'enfants pour pouvoir fabriquer et consommer toujours plus de produits de moins en moins bons ...

    Nous ne sommes pas sorti de l'auberge car pour résoudre ce problème "global" il va falloir changer de monde ou éliminer environ 50 % de la population mondiale pour enfin "vivre mieux".
    Et "nous" Occidentaux avons intérêt à faire en sorte que ce soient chez eux, du coté de l'Afrique de l'Ouest et dans les pays musulmans que la réduction de population s'effectue au plus vite avant que le grand remplacement ait définitivement gagné la partie.


    Francis NERI

    11 05 16

  • Waterloo

    Que peut on faire à Waterloo sinon regarder le spectacle des armées qui s’affrontent ...c'est beau !
    La réponse ici et maintenant se trouve dans les besoins sans cesse croissant de l’espèce humaine se heurtant aux limites des ressources de la planète, phénomène sans exemple dans le cours de l'évolution naturelle depuis les origines.
    Nous en sommes à la rupture inévitable et la réponse c'est une profonde transformation des conduites et des pratiques collectives …changer de système est un non sens total.
    Même Zemmour nous dit que nous sommes victimes de nos trois insuffisances de régulation et de contrôle : au niveau individuel, au niveau des groupes sociaux au niveau de l'espèce.
    C'est la dessus qu'il nous faut travailler.
    La crise des subprimes en est un exemple éclatant démontrant à l'évidence que l'auto contrôle çà ne marche pas...alors pour quelles raisons insister ?

    Francis NERI
    29 03 16