Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le systémicien - Page 274

  • Évoluer

    Notre évolution se fait dans un processus cyclique de plus en plus complexe et de moins en moins maitrisé.
    Nous formons le postulat que la « nature » établirait après chaque évolution signifiante une position d’équilibre.
    Il semblerait que ce n’est plus le cas. Il est probable qu’il est de la responsabilité de l’Homme de rétablir l’homéostasie du système après chaque bouleversement.
    Bref l’Homme serait responsable de son avenir. La « Nature » aurait passé la main, à moins qu’elle n’ait décidé, comme pour les dinosaures de mettre fin, à un moment donné, à l’existence d’une espèce par trop invasive.
    « Au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », dégagez « on » repart à zéro !

    Soyons honnête, le projet de « fourmilière humaine » des apprentis sorcier qui nous « dirigent » est suicidaire ! Nous n’y survivrons pas.
    Il serait temps de penser à nous réguler et à nous contrôler, à, donner ou redonner une finalité à l’espèce,  une finalité qui dépasse le concept : « croissez et multipliez »

    Nous avons devant nous un certain nombre de défis auxquels nous avons à faire face ; le défi démographique est probablement le plus considérable et malheureusement le plus ignoré, pour de simples raisons culturelles, cultuelles, financières, économiques et le tout à la fois !

    Cela constitue ce que j’appelle la « culture du Fellah ». Elle intéresse l’Afrique en général et les musulmans en particulier.
    Cette culture fait évidemment l’affaire de nos « élites » mondialisées, de nos multinationales et de nos structures financiarisées.

    Faire trop d’enfants tue la planète disait un ami  « écologiste » Faire trop d’enfants africains et musulmans la tue absolument !

    Nous savons donc ce qui nous reste à faire !

    Francis NERI

    28 07 15

  • Laïcité

    Une France qui aurait "aménagé" la laïcité perdrait-elle son âme?

    "La République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte". Voici l'une des lois fondamentales de la France (avec une exception pour l'Alsace suite à un chantage de sa part en 1919 : c'était ça ou elle demandait à la SDN de rester attachée à l'Allemagne).

    Le mot même de "religion" n'est pas employé, puisqu'une "religion" n'a aucune définition, ça peut être absolument n'importe quoi, une croyance, une idéologie, un système social, une philosophie, une entreprise à but lucratif, etc. Dans les pays qui n'ont pas eu la sagesse d'éliminer le mot "religion" de leurs lois, et qui reconnaissent les "religions", des petits malins ont réussi à ne plus payer d'impôts en présentant leurs entreprises comme des "religions" (ex. la Scientologie aux USA). En Hollande un patron de bar rigolo a même fondé officiellement une "religion" qui ordonne de fumer dans son bistrot, échappant ainsi à la loi anti-tabac au nom du "respect des religions".

    Chez nous la loi ignore superbement la notion même de "religion". Elle n'a aucune existence légale, et nul n'a la possibilité de demander à s'affranchir de la loi commune au nom de sa "religion".

    Alors faut-il "aménager" la laïcité? C'est à dire y renoncer...? Aménagerait-on le code de la route, pour permettre par exemple aux possesseurs de voitures anglaises avec le volant à droite à rouler à gauche? Cela n'aurait aucun sens.

    "Racines chrétiennes" ou pas, l'âme de la France ne s'est pas figée au Moyen-Age. Depuis il y a eu l'Edit de Nantes, la Révolution, l'affaire Dreyfus, la laïcité... L'âme de la France ce n'est pas seulement le sacre des rois à Reims et le "blanc manteau d'églises", c'est aussi les tranchées de 14-18 où tout le monde, juifs, catholiques, libre penseurs, protestants, y compris les troupes coloniales avec des musulmans ou des animistes, est allé se faire massacrer ou estropier "pour la Patrie".

    Il n'y avait pas de communautarisme. Les tirailleurs marocains ou algériens ne se mutinaient pas s'il y avait des lardons dans le rata commun. Les juifs ne disaient pas : "Non mon Capitaine, je ne viens pas, c'est shabbat." Les curés, autrefois dispensés de porter les armes, faisaient le service militaire comme les autres.

    Moi ça m'effraie, les gens qui parlent "d'aménager la laïcité", évidemment pour favoriser l'émiettement communautaire.
    De reconnaître à certains des droits spéciaux, en fonction de leur naissance. Pas vous ?

    François Paganel

     

  • Espèces Invasives

    L'introduction, volontaire ou non, de nouvelles espèces dans un milieu peut entraîner des conséquences importantes. Cette nouvelle espèce peut s'adapter, au détriment des espèces indigènes (ou autochtones) et devenir une espèce invasive.

    Cette introduction peut amener d'importants risques écologiques, mais aussi économiques et sociaux.

    Il ne faut pas confondre une espèce invasive, qui vient d'ailleurs, avec une espèce envahissante dont le potentiel de reproduction est important mais qui peut être une espèce considérée avec le temps comme indigène.

    Une espèce invasive met en moyenne une quarantaine d’années à s’implanter dans un milieu, mais ensuite, son éradication devient pratiquement impossible.

    Mais si les espèces invasives apparaissent comme les secondes responsables des extinctions d’espèces dans le monde, c’est précisément parce que près de 80 % de ces extinctions se manifestent dans des milieux, où les prédateurs introduits ont un impact très élevé.

    Récemment, 40 ans environ, une espèce qu’il serait imprudent de nommer ici, particulièrement invasive, toxique même est entrée en France et on s’attend à des conséquences terribles pour la faune indigène.

    Les espèces invasives en effet disposent d’un très fort potentiel adaptatif. Ce sont elles qui se révèlent les plus aptes à vivre dans ce monde que nous avons transformé.

    Les espèces autochtones vont devoir évoluer et s’adapter, rapidement, si elles ne veulent pas disparaître.

    Car ce concept d’espèce indigène, qui s’oppose à celui d’espèce exotique, est une création de notre pensée qui n’a pas deux siècles. La nature, elle, ne discrimine rien.

    Marcel Camus disait que mal nommer les choses, c’était ajouter au malheur du monde.

    Une invasion est une invasion et à en ignorer les conséquences est une faute …mortelle pour l’espèce envahie.

    Francis NERI

    18 07 15