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communication - Page 49

  • Survivalisme

    Hausse actuelle: crise en Ukraine

    Le 25 avril 2014, nous dit « Vic Survivaliste », analyste et stratège en survivalisme, j'ai fait passer mon niveau d'alerte de 2 à 3. (L’échelle compte cinq niveaux répartis en 1 et 5.)

    Inspiré du Defcon, le Niveau d'alerte est un indice de niveau de préparation et d'anticipation de situation.

    Cet indice est une information que je partage et qui est fondé sur les informations que je glane à gauche et à droite, que ce soit par les médias officiels, les communiqués, les médias officieux et mes nombreux contacts partout sur la planète.

    À ces informations se joignent mes connaissances des crises passées (avoir une formation d'historien aide grandement) afin de mettre les choses en perspective et ne pas sur-réagir à ce qui se présente.

    C'est à partir du niveau 3 que je réagis dans ma préparation. Ceux qui me suivent savent que j'ai des réserves d'urgence à longue conservation. J'ai aussi des réserves en rotation.

    Au niveau 3 j'augmente mes réserves en rotation mais j'augmente aussi mes stocks de matériel non alimentaire. Pour un survivaliste lambda, un niveau 3 est l'occasion de faire de même mais aussi de sécuriser tous les aspects de son plan. S'il n'a pas de refuge, n'envisage pas de demeurer chez lui et n'a pas de BAD, ce sera l'occasion (et la motivation) de se trouver une alternative.

    Le niveau 3 est probablement (paradoxalement) le plus important de tous car il est un point charnière en deçà duquel le survivalisme reste théorique et au delà duquel le survivalisme peut devenir une question bien concrète et peut-être même de vie ou de mort.

    La situation en Ukraine de l'Est, la réaction du gouvernement (illégitime et illégal) de Kiev, le déploiement de ses brigades (dont une est composée de militants de Pravy Sektor, un groupe néonazi déclaré) chargées de mâter l'insurrection pro-russe, le double jeu des gouvernements occidentaux qui visiblement ont signé un accord qu'ils n'avaient pas l'intention de respecter, ainsi que d'autres informations de sources privilégiées et confirmées par différentes sources me font craindre une escalade. Si cette escalade se produit, elle peut déboucher sur une guerre mondiale car la Chine ne pourra assister comme spectatrice à ce conflit puisqu'une victoire de l'Occident signifierait sa sujétion aux diktats des oligarchies occidentales qui contrôleraient ses approvisionnements en matières premières et en énergies. Nous n'en sommes pas encore là. Mais nous pouvons y arriver, les éléments sont en place.

    Pourquoi cela pourrait dégénérer ?

    C'est décrit dans : Le grand échiquier Zbigniew Brzezinski

    Vic Survivaliste 

  • Les systémiciens et la liberté.

    Il y a des moments dans l’histoire ou les digues se rompent. Eh bien, nous y sommes : dans le mur, à nouveau au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio !

    Un Homme qui ne perçoit la réalité que quand elle lui fait mal !

    Dés que nous prenons conscience des faits et de leurs relations, que nous sortons de nos désirs de consommation et de copulations nous constatons que le barbare c’est aussi nous !

    Depuis 60 ans, nous voyons arriver le point de non retour et nous ne faisons pas grand chose pour l’éviter. Nous avons laissé ce monde devenir incontrôlable et certains d’entre nous l’ont voulu ainsi.

    Seul celui qui domine la parole et les forces chaotiques qui s’agitent sous le langage, échappe à la nouvelle barbarie. Il est « civilisé » dans la guerre comme dans la paix

    L’idée essentielle de ce groupe est de « civiliser » le plus grand nombre possible d’Humains.

    Il signifie que la compréhension du « système mondial » dans sa totalité est aujourd’hui envisageable.

    Le comportement de l’ensemble terrestre « global »  serait alors prévisible. Il suffirait d’observer le passé et d’agir au présent en inventant le futur.

    Mais jusqu’à présent, devant la puissance des instincts et des émotions incontrôlées, que pouvions nous faire ?

    Probablement pas grand-chose, sinon attendre, faire le dos rond et aller cultiver son jardin !

    Aujourd’hui, nous avons l’informatique pour éclairer la caverne, disait dans les années 70 Henri Laborit dans son merveilleux ouvrage : « La nouvelle grille ».

    Il nous invitait déjà à décoder le message humain, car les attitudes et comportements, comme les gènes, président à la destinée humaine.

    Qu’avons-nous fait depuis les années 70 ? Avons-nous trouvé les moyens d’y parvenir enfin ? Qu’avons-nous été et que sommes nous devenus ?

    Avons-nous su, à l’aide des merveilleuses technologies qui s’offrent à nous, comprendre la connectivité du monde et la réalité des rétroactions et sommes-nous parvenus à acquérir la maîtrise de notre destin ?

    Pour le savoir, prenez la route avec les « Systémiciens ». Vous êtes, peut-être, sur le bon chemin. Mais, surtout, n’oubliez pas que tout ce dont nous avons besoin n’est nulle part en dehors de nous même.

    Un « systémicien » sait qu’il nous faut construire un monde commun car un monde fragmenté produits toujours des effets de barbarie.

    Un mode commun ne signifie pas un monde « communiste », ni même « libéral » au sens étroit qu’on lui donne à présent, mais un monde divers et plein de « singularités »

    Pour participer à la construction des singularités nationales et internationales et les rendre cohérentes entre elles, il utilise l’Analyse Systémique afin d’appréhender les évènements des 50 dernières années et en projeter les conséquences pour un « futurible » angoissant, enfin révélé au plus grand nombre par la crise écosystémique.

    Il  estime que surviendront des dommages irréversibles de moins en moins improbables si l’on persiste à associer causalité et chronologie dans les réponses aux défis qui, nous sont adressés.

    Alors pour quelles raisons ne pas prendre les devants ? Pour quelles raisons ne pas aller à grands pas vers ce futur en toute conscience. 

    Nous pourrions, au présent, le penser, le préparer, l’emménager, créer du « temps potentiel ». Quand on sait que la prochaine évolution sera culturelle ou ne sera pas, nous pouvons penser qu’il est grand temps de prendre en main notre destin et de ne plus le laisser entièrement au hasard ou à la nécessité.

    Nous ne pouvons en effet « identifier » la crise actuelle avec les précédentes car notre réponse serait inadaptée.

    Cela consisterait à faire plus de la même chose, et le désastre serait au bout.

    Pour l’instant chacun des « systèmes en interaction » tente d’apporter des réponses à son niveau de compréhension d’expertise et d’intérêt pour leur domaine, sans trop se soucier des interventions positives ou négatives qui sont provoquées. 

    Ces systèmes ont perdus leur capacité d’auto régulation, de contrôle et de capacité à corriger les écarts ou les déviances.

    Réguler, contrôler, corriger au niveau de  la démographie, la finance, l’économie. Procéder à une juste utilisation et affectation des richesses produites.

    Éduquer, former, socialiser…

    Voilà la finalité et l’objectif.  

    Il est à notre portée et nous en avons les moyens !

    12 04 14

    Francis NERI

    Président de L’IESE

    Collectif Racines 

  • Le changement

    En Europe, nous avons pu conserver, jusqu’à présent, notre homéostasie, notre équilibre, en augmentant considérablement notre dette. Mais nous n’avons pas encore payé le prix fort.

    Nous ne savons toujours pas comment faire pour réguler, contrôler et sanctionner les déviances d'un système que nous maîtrisons de moins en moins bien.

    En fait c’est un peu comme si au volant d’une voiture, nous restions sur une seule vitesse mais en jouant sur l’accélérateur.

    La pression de nécessité nous oblige à changer de vitesse.

    En Amérique, notre dangereux concurrent, ils ont des boites automatiques. En Europe et en France, un levier de vitesses. Je pense que c’est un avantage, à condition de bien vouloir s’en servir.

    Comme Jonathan Le Goéland, voulant apprendre à voler différemment, nous devons apprendre à changer en modifiant sans cesse, en permanence, nos moyens et la forme de notre  communication.

    Pour maintenir encore et toujours notre homéostasie, pour ne pas disparaître en temps que peuple et individu, nous devons apprendre à mieux communiquer, à repérer une communication qui souvent est devenue pathologique (je l’ai encore constaté aujourd’hui sur face de Bouc).

    Nous devons apprendre à nous libérer de certaines formes de savoir, de certaines certitudes.
    Nous devons nous confronter à d’autres formes de pensées, rencontrer d’autres concepts, d’autres certitudes, d’autres réalités, d’autres vérités.
    Nous devons comprendre ce qui nous modifie, et évaluer ce que nous modifions. Nous devons apprendre à reconstruire la réalité, reconsidérer nos hypothèses de base, nos présupposés, apprécier les prémices du changement, des évolutions irrémédiables, d’origine politique, économiques, financières, sociales, culturelles, cultuelles etc.

    Pour cela, le mieux est de nous plonger dans les contextes, les milieux et les lieux qui sont susceptibles de nous changer et que nous sommes susceptibles de changer (internet est super à cet effet)       

    Observer, comparer, appréhender nos attitudes, nos comportements, ainsi que les attitudes et les comportements des individus que nous pensons concernés par le ou les changements.

    Si nous voulons changer et nous adapter à un nouvel environnement, il nous faut reconsidérer notre communication.

    S’agit-il d’une communication pathologique ? Dans ce cas, la réponse est thérapeutique.

    S’agit-il d’apprentissage ? Dans ce cas elle est pédagogique.

    S’agit-il d’une communication professionnelle ? Dans ce cas, elle est managériale (organisationnelle)

    S’agit-il des trois à la fois (ce qui se généralise) dans ce cas elle est systémique.

    Mettre en œuvre une communication systémique pour la mise en chantier d’un changement adaptatif (un changement de milieu ou de contexte par exemple) nécessite que soit abandonné le modèle analytique. C'est-à-dire de cause à effet et d’évènements sans liens entre eux.

    Le changement à visée homéostatique ne suffit plus.  Il faut engager un changement dit dynamique qui conduit un système à se transformer et qui transforme ceux qui le « pratiquent ». 

    Francis NERI

    11 03 14