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Régulation, contrôle, sanction - Page 11

  • Le souverainisme est un humanisme

    Comme le montra magistralement Claude Levi-Strauss, une confusion existe depuis des siècles entre confrontation des civilisations entre elles et appartenance ethnique. Les souverainistes sont les seuls à être parfaitement clairs quant à cet amalgame : il faut affirmer fortement les leçons de l’histoire quant aux conflits de civilisation et rejeter tout aussi implacablement leurs explications ethniques.
    C’est en cela que le Souverainisme est un humanisme : l’universalité de l’homme n’est pas contredite par l’attachement à la nation. La nation est la réalisation concrète de valeurs universelles, leur inscription dans l’histoire réelle selon le génie et l’épopée particulière d’un peuple, d’une lignée à laquelle on sait appartenir. Elle renvoie ainsi dos-à-dos les universalistes abstraits comme les communautaristes tribaux.
    Rien de tout cela n’affleure dans l’idéologie Woke. Ses tenants se considèrent comme d’implacables justiciers investis d’une mission, sans l’ombre d’une remise en question personnelle.
    Un universalisme abstrait n’est pas la bonne réponse à leur apporter et ceux qui l’emploient – parfois de bonne volonté – sont leurs meilleurs idiots utiles.

    Marc Rameaux
    29 04 23
    Cygne Noir
     

  • Les meilleures idées du monde

    J’ai la prétention d’avoir les meilleures idées du monde puisque ce sont celles que je me suis construites, vous aussi, mais manque de chance ce ne sont pas les mêmes : Nous ne sommes pas d'accord entre nous, c'est une réalité et c'est même grâce à ces désaccords que le monde avance.
    La démocratie consiste à savoir gérer intelligemment les conflits, donc puisque nous sommes d’accord sur rien, trouvons-nous au moins une façon de gérer ces désaccords sans que l’idée des uns annihile celles des autres.
    Chacun ne voit le monde qu’en fonction de sa petite expérience personnelle, mais aucun ne peut prétendre décider pour les autres, tout au plus proposer son point de vue, pour que peut-être à plusieurs, en combinant nos idées réussir à nous organiser un quotidien un peu moins problématique.
    Cette piste est un processus constituant conduisant à définir des règles de dialogue entre nous, il passe par l’acception d’un doute parmi ceux qui ont des dogmes ou des certitudes.

    Je rêve de rassembler dans une salle des individus totalement différents qui acceptent de risquer de remettre en cause ce qu’ils pensent pour, à l’écoute des autres, nous trouver une méthode de travail pour inventer enfin un monde ne gaspillant plus toute son énergie dans des combats stériles où la bonne idée de l’un est cassée par la bonne idée de l’autre.
     
    Alain Persat
    25 04 23

  • Si les musulmans disparaissaient de France

    Je regrette que le message de M Zemmour n’ait pas rencontré l’opinion française.
    Cependant, il faut aussi admettre que même si les musulmans disparaissaient, les problèmes seraient loin d’être résolus.
    Les Etats-Unis, en savent quelque chose où les musulmans représentent moins de 1% de la population et où ils sont confrontés à l’Etat socialiste, la fraude électorale et l’activisme antifa.
    En Amérique du Sud, où le musulman est encore plus rare, règne la violence, parfois la guerre civile, la grande pauvreté et les mafias internationales.
    On sait que 30% de la délinquance en France est le fait d’étrangers (donc bien souvent de musulmans) mais est-ce que, mécaniquement, la délinquance baisserait de 30% si on expulsait ces indésirables ? J’en doute.
    Le marché de la drogue représente tant de milliards qu’il serait vite repris en main par des locaux (il était autrefois géré par les Corses et les Italiens).
    De même, est-on sûr que supprimer les mosquées amènerait, par un effet de vases communiquant, les Français à remplir les églises ? Rien n’est moins sûr.
    Ce que je veux exprimer, c’est que contrôler notre immigration en éloignant les indésirables (car l’immigration zéro est un fantasme) est une nécessité mais pas une solution à tous nos problèmes. Il n’existe pas de pays ayant réglé ses problèmes économiques et sociaux simplement en expulsant ses étrangers .
    De même, le retour des valeurs et de la culture judéo-chrétienne ne dépend pas exclusivement de la suppression de religions concurrentes.
    Une fois les musulmans sous contrôle, tout resterait à faire.
    On voit que les pays européens qui ne souffrent pas de présence musulmane (Hongrie, Pologne), ne se montrent pas pour autant plus performants, plus démocratiques. Pire, leur population diminue (malgré l’apport de nombreux immigrés non musulmans) et les jeunes diplômés ne rêvent que de rejoindre l’Allemagne, l’Angleterre ou la France.
    La lutte contre l’immigration et l’idéologie islamique doit nécessairement s’accompagner d’un discours de vérité (la lutte sera âpre, sans doute violente, si les immigrés s’en vont, il faudra pourvoir les postes que les Français renâclent à occuper,…) et de projets qui peuvent convaincre les Français que ce combat, à terme, vaut le coup d’être mené.

    Marlowe
    25 avril 2023