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Systémique et complexité - Page 58

  • Théories neuro-quantiques

    « Penser et créer notre réalité, pour …s'épanouir ? »

    Je ne crois pas à un conflit classique entre L’Europe, la Russie et les USA. 

    C’est une question d’option optimale pour les trois « joueurs » (ou ensemble de joueur).  Chacun va vouloir chercher la bonne option, celle qui sert ses intérêts.
    La gestion de la complexité n’est pas une lubie. La mondialisation et la compétitivité nous  plongent dans la complexité et celle-ci est comme un tissu composé d’éléments différents qui forment un tout qu’on ne peut décomposer. Ce tout existe par les interactions des divers éléments.
    Il faut bien appréhender cette notion de « complexité » qui ne signifie nullement« compliqué ». Ce qui est compliqué peut être facilement décomposé en éléments (ou étapes) et on peut « comprendre » et résoudre le problème. Ce qui est complexe indique que nous n’avons pas toutes les données (grande pluralité d’éléments).

    Appréhender le complexe est de l’ordre de la conception plutôt que de l’analyse qui nous cache la globalité. 
    Un « tout » complexe n’est pas réductible à ses parties, c’est la raison pour laquelle pour « comprendre » ce que « fabriquent » les joueurs en présence, il faut d’abord identifier les joueurs « dominants » et « apprécier » leurs interdépendances.

    Personnellement, je raisonne à partir de trois « joueurs » (j’ai conscience d’abstraire) car je ne puis en prendre plus (interactions trop complexes) Les USA, la Russie, la Chine.
    L'objectif (théorie des jeux) est de modéliser des situations, de déterminer une stratégie optimale pour chacun des agents, de prédire l'équilibre du jeu et de trouver comment aboutir à une situation optimale.
    Dans les jeux coopératifs, on étudie la formation de coalitions entre les joueurs afin d’obtenir de meilleurs résultats pour leurs membres. 
    Dans un jeu séquentiel, on peut spécifier l'ordre des décisions de sorte qu'un joueur peut décider de sa stratégie conditionnellement à ce qu'ont joué les autres joueurs précédemment.
    On appelle jeu à somme nulle ou jeu strictement compétitif, les jeux à deux joueurs dans lesquels l'intérêt de l'un des deux joueurs est strictement opposé à l'intérêt de l'autre joueur. Si les préférences des joueurs sont représentées par une fonction de gain ou une fonction d'utilité, alors la somme des deux fonctions est toujours égale à 0.
    Les échecs, le tarot ou le poker sont des jeux à somme nulle car les gains de l’un sont très exactement les pertes de l’autre.
    (Dans certains cas, les deux joueurs peuvent perdre).
    Le jeu d'échecs et le jeu de go sont des jeux séquentiels. Chaque joueur a sa propre séquence et joue à tour de rôle ! 

    Poutine joue très bien aux échecs…il n’y aura pas de guerre.

    La partie EST régulée ET contrôlée....semble t'il, car les joueurs savent qu'il n'y a qu'une voie possible : le gagnant/gagnant ! Ils vont tacher de répartir les pertes sur ceux qui sont en dehors du jeu...les petits joueurs satellites qui jouent des parties à la marge en espérant être à la bonne "table" un jour !!

    Francis NERI

    11 12 14

  • Libertaire

    Je suis d’accord pour les valeurs libertaires et antiautoritaires, qui ne le serait ! Mais comme tous les amoureux de la liberté, je suis pour repérer, identifier et éradiquer ceux qui sont les ennemis de la liberté, c’est à dire ceux qui utilisent notre conception de la liberté pour nous détruire ainsi que les valeurs en question.

    Et en ce moment, les renards et les loups « libres » pullulent aux environs des poulaillers et des bergeries « libres » et je pense qu’il va falloir sortir les fusils de chasse.
    Alors oui j’aime la liberté et nos valeurs mais il est temps de dire de quelle liberté(s) il s’agit et aussi de quelle valeur(s).
    Tenez, moi par exemple, étant plutôt rétif à la "pédale" comme on disait dans le temps, j’ai tendance à me méfier des bien pensant qui, parce que je ne suis pas « homo », vont me traiter de macho homophobe, misogyne et xénophobe.
    Ou encore parce que je me méfie énormément de l’Islam et des musulmans, de tous les musulmans, ces "bien pensant" vont me traiter de raciste alors que je ne suis même pas islamophobe.
    En fait, j’éprouve la plus complète indifférence envers les homos et les musulmans, ils sont d’un autre monde que le mien, et s’ils voulaient bien aller faire leurs « saletés » ailleurs, ou au moins dans la discrétion à laquelle les "minorités" devraient se plier, çà m’irait très bien.
    Qu'ils prennent exemple sur les Juifs, minoritaires, discrets, efficaces et respectueux de nos valeurs occidentales auxquelles ils adhèrent.  
    Le problème c’est que les « pédales » et les « musulmans » veulent aussi devenir « majoritaires » et imposer leurs modes de vie, leurs codes et leurs valeurs. Tous homos ou tous musulmans…ben voyons !!
    Dans un jeu à somme nulle comme celui-ci, les gains se font au détriment du perdant. Nous allons voir qui joue le mieux au Poker …pas question que ce soit « NOUS"  les perdants, car au delà, d’autres parties se préparent et celles ci il va falloir être de très bons joueurs pour les gagner.

    Francis NERI

    10 12 14

     

  • Evolution

    Le Front National, comme la plupart des partis européens, semble se résigner au « grand remplacement » qu’il qualifie tout au plus de « changement culturel ». 

    Nous sommes nombreux à espérer que c’est une stratégie de conquête du pouvoir et que cela consiste à espérer remplacer l’UMP comme seul adversaire de la gauche.
    Compte tenu du passé, et des promesses jamais tenues par les candidats des partis dits de « gouvernement » une fois au pouvoir, cette « posture » rend les sympathisants, les militants et les électeurs plutôt dubitatifs.

    Chat échaudé craint l’eau tiède des « accommodements raisonnables ».

    La stratégie du FN parait plutôt confuse car l’on peut se demander s’il est bien nécessaire de s’inquiéter d’une gauche en voie de disparition, plombée par le détachement de leur base électorale « ouvrière » et de la classe moyenne menacée de prolétarisation.

    Pour ma part, je pronostique plutôt une "lutte finale" opposant le FN à l’UMP, avec un FN libéré de la tentation d’un coup de barre à gauche avec tout ce que çà représente pour ses militants comme connotations péjoratives.

    Un FN représentant une droite bonapartiste, étatiste, protectrice, sociale sans être socialiste, contre une UMP orléaniste, modérée, européiste et libérale…un grand classique de l’histoire, dixit Eric Zemmour !

    Et c’est justement au niveau de l’Europe et du libéralisme que je pressens une deuxième  "évolution" négative celle ci , ce qui renforce mon inquiétude.
    En effet, la France n’échappera pas à la dynamique de mondialisation de l’économie. Aujourd’hui, les grands groupes financiers du CAC 40 ne pourraient pas financer leur croissance sans les investissements financiers étrangers, au point que l’on peut se demander à qui appartient la France.

    Cela devient aussi le cas pour des PME sur lesquelles Marine Le Pen semble vouloir s’appuyer pour développer l’économie du pays ; PME qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, notamment à la Russie, à l’Asie et plus particulièrement la Chine.

    Alors faut-il continuer à se plaindre de l’ouverture des frontières et du libre échange ? Le FN va-t-il continuer à défendre le « patriotisme économique » et quelques vielles forteresses idéologiques et protectionnistes ou admettre que les nations sont reliées, interdépendantes, et qu’il faut passer à une politique économique, financière, industrielle, sociale plus globale, plus régulée, plus contrôlée ?

    Francis NERI
    02 12 14