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Systémique et complexité - Page 57

  • La France

    « La France avait pris l’habitude depuis le 17 e siècle et, plus encore depuis la révolution française, d’imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles.

    Non seulement elle n’y parvient plus, mais elle se voir contrainte d’ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu’elle a édifié au fil des siècles. Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières de mai 68 s’en félicitent. Elles somment la France de s’adapter aux nouvelles valeurs.

    Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l’immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu’on abat ; et écrivent, d’un air las et dédaigneux, « les dernières pages de l’Histoire de France ». Ce vaste projet subversif connaît aujourd’hui ses limites. Le voile se déchire. Il est temps de DECONSTRUIRE les DECONSTRUCTEURS. »

    Eric Zemmour

    Certains amis me demandent : «  Comment faire pour aider Zemmour ? »

    Je répondrais volontiers que Zemmour n’a pas besoin de notre aide, juste de notre soutien en le manifestant, et surtout en diffusant ses écrits, en les commentant, en expliquant au peuple de France comment déconstruire les déconstructeurs.

    Zemmour voyez-vous nous dit le « pourquoi » nous allons mal et pour quelles raisons nous en sommes arrivés là.

    La meilleure façon « d’aider » Eric Zemmour c’est de dire comment nous allons nous en sortir, avec qui et avec quels moyens nous allons RECONSTRUIRE.

    A nous de jouer !

    Francis NERI

    05 01 15

     

  • Problématique

    La première signification de la notion de système c’est que ses éléments, étroitement reliés, chacun orienté vers un but, interagissent entre eux.

    L’analyse systémique étudie les éléments du système, qui sont eux-mêmes des sous systèmes, afin d’appréhender les buts individuels dans l'objectif de les rendre cohérents entre eux afin d’orienter le système qui les englobe vers une finalité commune.   

    Ces éléments sont donc interdépendants. Mais au sein par exemple d’une organisation, qui est un système comme un autre, ses éléments ne poursuivent pas toujours le même but, ce qui rend ingouvernable cette organisation « désorganisée » et chaotique.
    L’analyse systémique commence par l’identification des éléments « acteurs » et « moteurs » d’un système c’est la phase d’observation.
    Par exemple si l’on veut observer les éléments moteurs du système politique français de gouvernance afin de déterminer l’avenir du pays, il va falloir faire un choix et distinguer les systèmes les plus signifiants : les principaux partis, mais aussi les principales institutions (justice, éducation, police, médias etc.…) et jeter un œil sur les systèmes externes…l’UE, la Russie, l’Amérique etc.… ! 

    Nous percevons déjà la première complexité car si nous voulons examiner un ensemble « en mouvement » et en interaction nous allons devoir traiter une masse d’informations considérables. Il va nous falloir faire des choix et ne traiter que les sous-systèmes ayant déjà produits une « information » vérifiée et « utile » (méthode baysienne : L'inférence bayésienne est une méthode d'inférence permettant de déduire la probabilité d'un événement à partir de celles d'autres événements déjà évaluées).

    Ensuite, nous avons à examiner les « relations » entre les sous systèmes et percevoir quels sont leurs buts, vérifier la compatibilité avec les buts de l’ensemble afin de « remédier » en aval (prospective) aux dysfonctionnements inévitables.
    La troisième étape consistera à modéliser une gouvernance acceptable pour tous …et la mettre en œuvre dans la quatrième !

    Le moment de crise mondiale que nous subissons est propice à cette forme d’analyse et au renversement de la gouvernance actuelle.

    Pour ma part, après avoir fait une première analyse…et il faut savoir qu’il faut la refaire en permanence…j’en suis sorti épouvanté …j’ai recommencé, remplacé des informations par d’autres plus récentes et dont le « signal » signifiant semblait plus « faible »…alors j’ai adhéré au Front National en espérant promouvoir cette approche en son sein…lui seul à mon sens peut parvenir à résoudre l’équation …à la condition expresse  que la cohérence des buts soit acquise et qu’elle perdure jusqu’à la victoire… au moins.

    Il faudrait donc prescrire les comportements qui sont contraires à ceux qui créent les blocages.
    Dans le cas contraire, et c’est un peu ce qui se passe en ce moment, ce parti comme les autres ira à l’échec et il en sera terminé de notre « système » : les mondialistes, les multiculturalistes, les immigrationistes, les atlantistes, les gauchistes et les islamistes auront gagné !

    Une autre organisation sortira du chaos…mais pas la nôtre !

    Si quelqu’un parmi vous à de l’influence auprès de Marine Le Pen qu’il fasse passer le message…çà urge !


    Francis NERI
    29 12 14         

  • Régulation, contrôle, remédiation.

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un pourrait il nous fabriquer un algorithme pour réguler et contrôler le "bordel" ? Le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Penons l’économie par exemple !

    Sa forme actuelle, dérégulée, financiarisée et mondialisée est fortement « criminalogène ». 
    Le choix politique et idéologique de la déréglementation des marchés, couplés à l’essor des technologies (robotisation par exemple) et l’extension de la mondialisation, ont offert des opportunités aux comportements criminels et aux fraudeurs.

    Ce n’est donc pas la « nature » du système dit libéral qui est en cause, mais bien les pratiques de la plupart des « acteurs » de l’élite politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique etc. 

    Les comportements criminels se banalisent, deviennent de moins en moins marginaux et sont de plus en plus acceptés comme étant inévitables par les peuples résignés, voire même jalousés par certains qui ne peuvent accéder au pouvoir de se servir au détriment de celui de servir.
    Le crime …de plus en plus et de mieux organisé, bien vendu aux peuples est devenu une dimension du système global lui-même.
    Il faut donc poser le bon diagnostic sur la réalité du fonctionnement du système tel qu’il est devenu.
    Il ne s’agit pas d’un  véritable complot mais plutôt de la convergence d’intérêts et de comportements criminels favorisés par un système devenu progressivement déviant.
    Des parades issues de la société civile se mettent en place (c’est ce que nous faisons sur nos blogs, nos groupes et nos pages). Mais dans le rapport de puissance actuel, seuls les Etats peuvent parvenir à réguler, contrôler les systèmes et sanctionner les acteurs qui dévient.     

    Et il n’y a pas d’autorégulation possible, c’est un vœu pieu. Les mauvais comportements chassent les bons !
    L’Etat doit donc, face à ces pouvoirs transnationaux, rester le siège ultime de la souveraineté et des libertés.
    Si le peuple de France reconquiert cette souveraineté, il pourra imposer l’Etat de droit et de devoir et entreprendre la reconquête « politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique » etc.

    C’est la raison pour laquelle, sur ce blog, ce groupe et ces pages, nous soutenons le projet de Marine Le PEN car nous croyons encore possible la démocratie élective et l’émergence de la volonté populaire, y compris dans un esprit critique, de participer à son avènement.   

    Francis NERI

    28 12 14