Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Insurrection - Page 54

  • Le pouvoir au peuple

    La guerre civile reste une aventure dramatique qu’aucun peuple ne devrait connaitre, mais malheureusement les ferments de la révolte (nous en avons eu la preuve encore aujourd’hui), commencent à s’exprimer devant la traitrise d’un gouvernement qui solde le peuple français au plus offrant.

    Le coup d’état militaire, très sincèrement, reste une option acceptable dans un Etat comme la France, où l’armée ne s’investirait des pleins pouvoirs, que dans le but d’effectuer une transition vers de nouvelles élections, en redonnant le pouvoir au peuple. Nous retombons dans le mythe de l’homme providentiel, pourquoi-pas ?
    Lorsque l’on voit la chaine des Présidents depuis la fin des années soixante, nous sommes obligés de reconnaitre qu’ils nous ont fait tomber de charybde en scylla dans une spirale de déclin que Zemmour a parfaitement décrit dans son livre « Le suicide français ».
    Il faut reconnaitre au Général de Gaulle, cette force patriote qui a permis, après guerre, la réconciliation nationale, la dissuasion nucléaire, et un improbable siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Ses successeurs n’ont eu de cesse d’obéir petit à petit au grand maître américain, à commencer par Pompidou qui transforma en 1973 la dette publique en obligation privée, en interdisant à la banque de France de financer les investissements publics de notre pays, imitant ainsi 60 ans après, les américains qui instituèrent à l’époque un consortium de banques privées pour assurer leur création monétaire, que nous appelons la FED (réserve fédérale), mais qui n’a rien d’une banque centrale nationale.

    Le gaspis a peut-être creusé le déficit public de notre pays depuis 40 ans, mais certains économistes osent avancer le chiffre de 270 milliards au lieu des 2000 milliards de déficit publique si nous avions été en mesure de battre monnaie depuis 1973.

    Il s’agit en fait d’une vraie titrisation de dettes publiques par les banques privées, comme elles le firent avec les « subprimes » dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences puisqu’il fallut renflouer les banques en 2008, grâce à 1000 milliards d’euro des contribuables rien qu’en Europe.

    Dans ce système entièrement voué aux intérêts des grandes banques internationales comme Goldman Sachs (à qui nous devons la probable défaillance de la Grèce), les pays souverains en sont réduits à s’étriper pour ne payer que la charge de la dette.

    La dette souveraine n’est qu’une vaste arnaque, mais encore faut-il le démontrer, ce que j’essaye de faire dans ce post.

    Il semble que le Front National ait compris ce processus de spoliation des peuples…

    Patrick Escudié

    26 06 15

  • Préparez vous !

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

    C’est maintenant qu’il faut non pas forcément tout changer (quoique vous feriez mieux) mais en tout cas d’initier une véritable réflexion sur le sens de la vie, du travail, sur le poids des habitudes ou des conditionnements éducatifs. Bref, soyez libres et acteurs de votre propre destin.

    Laissez la peur à ceux qui n’ont pas compris. Laissez la peur aux doux rêveurs qui se demandent comment ils feraient pour vivre sans aïe-Pad et préparez-vous à la vie d’après dès maintenant et c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner.

    Les banques centrales vont elles tenir dans la durée ou feront-elles comme la banque centrale suisse et sa déroute en rase campagne avec l’abandon de la défense du franc suisse du jour au lendemain ?

    Si elles ne tiennent pas, seuls votre potager, votre PEBC et vos pièces d’or vous sauveront du chaos.

    Ce sera l’euthanasie de tous les retraités dont les pensions sont versées uniquement grâce aux rendements des placements… Vous verrez d’ailleurs que dans ce cas, que vous soyez pour la retraite par capitalisation – avec des taux négatifs ce n’est pas gagné – ou pour la retraite par répartition – quand il n’y a plus rien à répartir ce n’est pas gagné non plus, aucun système n’est viable lorsque la démographie est déclinante…et qu’on ne fait rien pour modifier l’assiette des cotisations.

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.

    Charles SANNAT

    Patrick Artus, directeur de la recherche Natixis, était l’invité de Stéphanie Antoine sur France 24. Vous trouverez la vidéo en lien afin de pouvoir vous aussi revoir ce moment de semi-vérité, ce qui est déjà un immense progrès.

    https://youtu.be/wh3BkeSyuWM

     

     

  • Evolution ou révolution ?

    J’ai écouté attentivement le discours du premier mai 2015 de Marine Le Pen. Quelle fut ma surprise d’y trouver une vraie pensée systémique, un vrai renoncement à la pensée causalitaire.

    Des mots prononcés avec force comme « régulation », « système hors contrôle », nous confirme sa volonté de renoncer aux causalités totalement explicatives et d’associer idéologie et pratique de terrain.

    Le réel vient à l’appui de son projet de gouvernance et le fait évoluer en permanence.
    Quand on raisonne en termes systémiques, les pratiques de terrain faisant apparaître des solutions différentes, on comprend sans peine que la survenue d’évènements nouveaux peut corriger une stratégie, voire transformer le projet initial.

    Une révolution  est souhaitée par un nombre de plus en plus important de citoyens. Il est vrai  qu'une transformation complète des pratiques et du remplacement de certains « pratiquants » du système est vivement attendue. 

    Disons qu’effectivement elle s'impose, quand plus aucune évolution n’est possible, quand le système est grippé, qu’il est de plus en plus inefficace, puis se bloque.

    Alors et il faut le nettoyer, le débarrasser de ses scories, de ses parasites.

    Alors évolution, révolution ? Quelle forme de changement faut-il adopter ?

    En fait, c’est une question de méthode, de contexte. Nous dirons qu’il y a évolution si nous pouvons éviter la guerre civile et révolution si ce n’est pas le cas.

    Marine Le Pen semble avoir choisit de faire évoluer le Système, pas de le casser. Elle estime que la « dédiabolisation » est terminée et que nous allons passer aux choses sérieuses : parvenir au pouvoir, au nom du peuple Français pour nettoyer le Système sans le casser !

    Et un vrai Systémicien ne peut qu’approuver la « méthode de travail »

    Une fois le Système nettoyé, certaines « remédiations » effectuées, il faudra installer de nouvelles pratiques, de nouvelles régulations, de nouveaux contrôles.

    Par exemple pour ce qui est vital actuellement, sur l'immigration, les finances, la démographie etc…
    Marine Le PEN a longuement développé ses objectifs à ce sujet et nous ne pouvons que les partager. 

    Se méfier alors de ceux qui "identifient". C'est à dire qui voudraient encore s’autocontrôler nous avons vu ce que çà donne avec les agences de « régulation financière ». Les financiers sont toujours et plus que jamais « hors contrôle » comme le dit MLP. 

    Mais il faut aussi se dire, et anticiper le fait, qu'il y a toujours, à partir de tout changement, une récupération idéologique et commerciale et qu'au bout de quelques temps, tout redevient comme avant. 

    Il faudra donc recommencer et poser de nouvelles régulations, de nouveaux contrôles … et au passage éliminer quelques nouveaux prédateurs !

    Vive donc la Révolution…permanente de Marine Le PEN. 

    Francis NERI
    07 05 15