Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Education et socialisation - Page 16

  • Postures, attitudes, comportements

    L’on vit toujours au sein d’un « système », toujours plus ou moins insupportable, base de tout contrat social.

    Les deux intégrismes du monde moderne se nomment islamisme et intégrisme du marché.

    Les deux intégrismes qui nous menacent seront combattus d’autant plus efficacement qu’ils seront considérés comme les deux faces d’une même médaille.

    J’aimerais dire à ceux qui combattent « le système », que l’on vit toujours au sein d’un « système », toujours plus ou moins insupportable, base de tout contrat social. Et que si nos démocraties libérales ont pris une tournure proprement détestable que je combats à longueur de lignes, ce qu’elles nous ont permis d’accomplir dans le passé doit être préservé, à commencer par la liberté de le vouer aux gémonies.

    Que les postures hystériques masquant la forme la plus hypocrite de conservation de privilèges soient reléguées au second plan, afin que nous puissions mener les véritables combats qui nous attendent.

    Marc Rameaux

    Désormais il n’y a plus une France de gauche et une de droite, mais une France des grandes métropoles et de la mondialisation heureuse ou cohabitent cadres et immigrés et l’autre France dite périphérique des petites et moyennes villes, des zones rurales éloignées des bassins d’emplois les plus dynamiques.
    Ces classes populaires sont les sacrifiées sur l’autel d’une mondialisation communautariste et inégalitaire, aux antipodes des valeurs dont nous nous réclamons.

    Cette parodie d’élections démocratiques achevée, c’est donc sur des  bases culturelles, éthiques, morales, sur une finalité sociale « construite » hors des partis actuels que nous devons rassembler et structurer, organiser une alternative. 

    Il semble que le président Macron occulte les effets sociaux et spatiaux de la mondialisation. Il conforte ainsi le discours des classes dominantes, économiques et financières qui négligent l’intégration économique des catégories populaires et pressurisent les classes dites moyennes.
    D’autre part, il va devenir de plus en plus difficile d’aborder sereinement la question des flux migratoires et du multiculturalisme
    J’attends de voir avec une certaine angoisse ce que vont faire ces classes en cours de relégation et visées par un remplacement démographique, face à un système redistributif de moins en moins performant.

    Nous devons apprendre à être capable de penser nos sociétés dans leur globalité, comme des systèmes complexes où les dimensions écologiques, culturelles institutionnelles et techniques s’entremêlent. L’approche globale d’un contexte local est un bon mayen d’aborder la complexité, de comprendre les liens entre les différents facteurs et de se préparer à une approche à une autre échelle.

    Pour utiliser un mot à la mode dans les années 80, nos réalités sont fractales, les systèmes à petite échelle sont structurés comme des systèmes à plus grande échelle : l’apprentissage de la complexité à petite échelle est le meilleur moyen de se préparer à l’aborder à une échelle plus vaste.

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    27 06 17

  • Universalité

    Danièle Obono a du mal à dire «vive la France» mais signe des tribunes pour défendre ceux pour qui «niquer» la France est le summum de la conscience politique. Cette proche du parti des indigènes de la République est de ceux qui, un mois après les massacres de Charlie et de l’hypercacher appelaient, non à combattre le terrorisme et son versant politique, l’islamisme, mais à lutter contre «l’islamophobie et le racisme d’État». Cette proche d’Houria Bouteldja est une de ces figures gauchistes qui n’envisagent les relations humaines que par le prisme de la domination et de la race, tout en se défendant d’être raciste et essentialiste.

    Certes le personnage est pour le moins déroutant pour qui pense que l’universalisme, c’est s’appuyer sur ce qui rassemble et que partagent tous les hommes, l’égalité en droit n’étant que la traduction dans la loi de notre humanité commune, mais la liberté d’expression c’est aussi accepter parfois des formes de pensées archaïques, caricaturales voire proche du nauséabond. Ceux qui font des différences de couleur de peau ou d’origine des particularités indépassables, qui cultivent une identité de victime pour justifier leur haine et leur violence et cherchent des boucs émissaires à qui faire endosser leur mal-être, ne se trouvent pas qu’à l’extrême-droite, les gauchistes ont aussi réussi à produire une variété de racismes extrêmement vivace et tout aussi dangereuse qui s’épanouit dans le mépris d’une France décrite comme colonialiste et oppressive.

    Céline Pina

    Danièle Obono aurait, comme bien d'autres, besoin d'être ré-éduquée, re-socialisée, régulée et contrôlée, si elle était dans un régime "gauchiste" qu'elle semble appeler de ces vœux. Bien entendu après un passage par une cure psychiatrique spécialisée dans le reconditionnement cérébral.

    Francis-claude Neri

    24 06 17
     

  • La revanche de Dieu

    Le moteur de l’Economie Réelle Occidentale a subi des dégâts structurels considérables. Le carburant des liquidités monétaires va continuer d’inonder le marché, procurant aux foules encore quelques années d’illusions de « richesse »  permettant aux derniers Etats providences comme la France de financer la croissance de leur endettement. 

    La « nouvelle économie »  fait que les sociétés n’ont plus besoin de faire des profits ; il leur suffit de s’endetter. La spéculation est devenue un mode de raisonnement. Les banques centrales ne contrôlent plus rien, et le pouvoir politique encore moins. 

    Dans toute l’histoire de l’humanité, il n’existe pas un seul exemple ou une illusion collective ne soit pas allée jusqu’à l’effondrement final.
    Le « système » global étant hors contrôle nous y allons donc gaiement. Les politiques de transferts sociaux mises en œuvre au cours des 50 dernières années n’y résisteront pas. L’Etat va devoir accroitre considérablement ses budgets policiers et militaires pour faire face à la montée générale des tensions sociales et de l’insécurité intérieure et extérieure. Insécurité accrue par les millions d’immigrés économiques, climatiques et venant des zones de guerre qu’il ne sera plus possible d’aider par les transferts sociaux déjà restreints pour les « nationaux ».
    La crise de 29 porta Hitler au pouvoir …Celle de 2008, combinée à l’attaque Américaine sur l’Irak fit tomber les appareils d’Etat arabo-musulmans sous la coupe des intégristes islamistes. Les réseaux intégristes sont à présent fin prêts. Les fantasmagories concernant « le complot judéo-américain » ont prit possession de l’imaginaire collectif musulman…le mal est fait.
    L’occident des croisés et des juifs est le bouc émissaire utilisé par le totalitarisme islamique pour regrouper les foules autour du « djihad » la guerre sainte …et la nouvelle grande déferlante islamiste. Les soldats occidentaux doivent combattre à présent au milieu des civils en Irak, en Syrie, en Libye. Ils participent à de durs combats de rue. Les dommages collatéraux sont considérables. Des documents filmés circulent dans le monde entier et montrent des femmes et des enfants déchiquetés par le tir des armées et des armes occidentales.

    Les intégristes islamistes n’ont plus qu’à tirer les marrons du feu. La haine antioccidentale ainsi catalysée fera bifurquer l’histoire dans la direction opposée à celle prévue par les stratèges occidentaux. Ce n’est pas la démocratie qui risque de remporter la victoire, mais l’intégrisme islamiste. 

    C’est dans le contexte de la « revanche de Dieu » que la « religion » reprend vie partout dans le monde depuis le début des années 70. Un slogan fait fureur de partout, y compris au sein des citées françaises : « L’islam est la solution ». La solution à tout : la quête d’identité, de puissance et d’espoir.
    Il s’agit simplement de prendre à son compte la modernité apportée par l’Occident et de la retourner contre lui : les sciences, la technologie et son « humanisme ». Il leur faut, bien entendu, rejeter la culture occidentale en renouant avec l’islam comme guide de vie dans le monde moderne.
    Nous pouvons comparer avec la réforme protestante : une réaction à la stagnation et à la corruption des institutions en place et à la trahison des élites. L’ayatollah Khomeiny comme Calvin défend une vision plus pure et plus exigeante de la religion, prêche le travail, la soumission à Dieu, l’ordre et la discipline, et s’adresse à des populations,  dynamiques (prolifiques) …

    Le constat une fois fait, nous voyons bien que faire la guerre aux islamistes n’y suffira pas, mais que nous avons un impératif vital qui est celui de revenir à nos fondamentaux, à nos cultures, nos identités, nos héritages. Nous avons à rééduquer et resocialiser notre peuple, à redonner sens à nos vies et c’est dans ce combat que nous trouverons la force de sortir du piège que nous avons nous même fabriqué.

    Francis NERI

    09 06 17
    http://semanticien.blogspirit.com/