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Systémique et complexité - Page 4

  • Qui dirige le monde

    Le monde actuel est gouverné par de puissantes organisations qui servent toutes le même objectif : imposer un ordre basé sur un système libéral aux profits de quelques-uns. Elles s'appuient sur des structures dont le but est d'établir le pouvoir des classes dirigeantes sur les classes moyennes et populaires.

    Parmi ces structures, le fonctionnement de l'économie, dominée essentiellement par la finance, a un rôle prépondérant, renforcé par des facteurs psychologiques comme la peur et l'insécurité. Viennent ensuite l'idéologie - à travers les médias, l'information et le marketing - et enfin la fonction répressive sous différentes formes...

    Nous pourrions penser que diriger le monde est affaire de régulation et de contrôle, qu’il suffirait de poser des thermostats sur chacun des systèmes concernés qui interagissent les uns sur les autres et d’intervenir lorsque l’alarme se déclenche sur l’une des problématiques (sur Cygne Noir nous en avons identifié 7).

    A mon sens celle qui devient extrêmement dangereuse (avec la problématique « migratoire ») c’est la surpopulation.
    Vous parliez de l’Inde et de quelques indiens faisant partie de ces « puissants », que le balancier se tourne vers l’Asie, mais l’Inde, comme d’ailleurs bien des pays asiatiques et africains, est à l’agonie.
    Les personnes que vous citez ne sont plus des « indiens » ; ils sont TOUS de ces « organisations » citées ci-dessus.

    Nous avons perdu la partie (du contrôle global) et nous dirigeons à toute vitesse vers l’affrontement et l’effondrement global.
    Actuellement la seule réponse possible c’est le retrait sur le LOCAL, les solidarités familiales, l’entraide et les solutions de proximité quelles que soient les « problématiques » rencontrées.

    Se préparer à la « crise » qui vient va demander du courage, de la détermination de la volonté pour la recréation d’un lien social solide et durable sans se réfugier dans l’isolement communautariste. Il va falloir ENSEMBLE chercher des solutions de continuité.
    Ce pourrait être de NOTRE objectif Nicole …Qu’en pensez-vous ?

    Francis Claude NERI

    26 11 22      

  • Une approche systémique

    La systémique consiste en un système  d’éléments interactifs formant un tout intégré. Il s’agit de l’identification de structures, de principes fonctionnels et d’approches à travers le système.  A partir de la, il devient donc possible d’organiser les connaissances et savoir faire en modèles afin de les utiliser pratiquement.

    Ainsi, l’approche systémique organise les connaissances et expériences et rend l’action plus efficiente.  A ce niveau, elle est donc différente de l’approche analytique puisqu’elle va au delà de la  configuration d’un problème a partir d’actions séquentielles. 

    L’approche systémique commande des interactions complexes, une interdépendance indispensable entre entités, secteurs et environnements. L’interaction entre les parties est aussi importante que les éléments. Elle est axée sur l’organisation pratique structurée, l’interdépendance et la régulation.

    En tant que méthodologie, l’approche systémique rend possible le recueil, l’organisation rationnelle de connaissances cumulées en vue d’améliorer l’efficacité des initiatives constructives.

    (S’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir)

    Il est important de souligner que l’approche systémique est à la fois différente et complémentaire de l’approche analytique. Alors que la première unifie et se concentre sur les parties, l’approche analytique réduit le système dans ses éléments distinctifs afin de les étudier en détail, dans le but de comprendre les interactions entre eux.
    D’autre part, l’approche systémique étudie les effets des interactions tandis que l’approche analytique se concentre sur la nature des interactions.
    Du même coup, l’approche systémique met l’accent sur la perception générale, l’ensemble, alors que l’approche analytique précise les détails. De plus, l’approche systémique est pluridisciplinaire et l’approche analytique juxtaposable. 

    D’autre part, l’approche systémique conduit vers l’action via des objectifs. Tandis que l’approche analytique amène vers l’action programmée en détail.

    Finalement, l’apport du systémique et de l’analytique peut se caractériser comme étant la connaissance d’un tout et celle des détails qui se rejoignent pour l’approfondissement, le progrès et la réussite d’une action.

    Ainsi donc, la complexité de l’approche systématique nécessite une application générale. Elle ne peut-être utilisée de façon sélective pour la résolution d’une problématique « isolée ». Elle doit tout aussi englober les « constructions » sociale, politique, économique et culturelle etc.

    L’approche systémique transcende le temps, les groupes, les secteurs, les partis, les sexes, les âges, les nationalismes, les religions etc.. Elle classe, par genres, par catégories bien définies des éléments différenciés, un phénomène  d’intégration, de rassemblement, d’assimilation, au sein duquel tout le monde se retrouve, au bénéfice de l’ensemble, de la communauté en général.

    Elle possède toutefois ses prés requis, ses mécanismes d’adaptation et de renouvellement.
    Que ce soit sur le plan social, politique et économique, il est impératif de tenir compte des indicateurs, des tendances, des facteurs clés ainsi que des différents contextes.

    Pourquoi, par exemple, semblons-nous systématiquement en retard d'une crise ? 

    C'est le défi de chaque époque de mutation. : Nous n'avons plus l'intelligence de nos risques et de nos crises, nos savoir-faire sont dépassés. Il est vital de réagir.

    L’approche systémique généralisée peut commencer à mettre fin à la fausse assomption que la mondialisation peut, a elle seule, conduire a la transformation, au développement, a la modernité, à la régulation et au contrôle local/global.

    La première exigence est de bien comprendre le changement de décor. Nous étions habitués à considérer des risques isolés, indépendants, limités, connus, contrôlés, assurés. Nous voici confrontés à des risques de systèmes, à des dynamiques de dislocation de fond.

    Tous les fronts sont concernés :

    Le climatique : désertification, cyclones, incendies, famines, immigration de masse
    La santé : pandémie

    La finance : contagion à l'économique, au social, au géostratégique, au sécuritaire

    La technologie : Tchernobyl
    La guerre : Ukraine, Kosovo, Taïwan
    Etc.

    La deuxième exigence est de cerner les pièges à éviter.

    Cet événement est exceptionnel : « Ce n’est pas çà l’Islam ». « Le changement climatique a toujours existé »
    Ukraine : « La France est à l'abri»
    Immigration : « La France en a besoin »

    Attentats : « d'ici à quelques jours on n'en parlera plus »,

    L'erreur de diagnostic : on applique les réponses prévues, mais en se trompant de sujet.

     

    La troisième exigence porte sur la carte des acteurs à mobiliser. Dans toutes les crises en émergence, il y aura le plus souvent obligation d'intégrer tout à la fois le global et le local ; des acteurs publics et des acteurs privés - notamment les grands opérateurs de réseaux. Mais aussi : les équipes de terrain, les ONG, les populations. La clé n'est pas dans la centralisation simplificatrice. Ceux qui ont su mobiliser, en confiance, leurs équipes, les familles, ont su agir local tout en pensant global échappent aux crises.
    On ne sort pas des crises actuelles, qui viennent fréquemment «par le bas» avec un plan bureaucratique imposé du haut.

    La quatrième exigence est de déterminer au plus vite, moins un plan d'action général que quelques initiatives fortes permettant de remettre des dynamiques qui fassent sens dans un tableau chaotique de plus en plus vibrionnant. Par exemple, au lieu de chercher à «rassurer» les électeurs par des mots leur assurant que «cette fois-ci on peut être cru», on devra tenter de trouver des initiatives partagées permettant de refonder la confiance. C'est le plus complexe dans les nébuleuses actuelles. Eric Zemmour en sait quelque chose

    De quoi s'agit-il ? Quels pièges ? Quels acteurs ? Quelles initiatives ? Ce sont là les quatre points d'entrée de la démarche que nous préconisons pour détecter au plus tôt les signaux (faibles) aberrants (souvent annonciateurs de décrochages majeurs) et venir aider au pilotage lors des grands chocs. Concrètement, l'idée  conduit à la constitution de «forces de réflexion rapide» -Cygne Noir -, des groupes de personnes très diversifiées, placées aux instances de décision, et aptes à se saisir de toute question «impossible». Sur le fond, il s'agit de passer d'une logique de réponses préprogrammées à une logique de questionnements audacieux et de propositions inventives. En France, certaines grandes  organisations et institutions ont systématisé l'usage de cette démarche. Il faut maintenant passer à l'échelon régional, local  et surtout du politique. C'est le défi de chaque époque de mutation. L'urgence aujourd'hui est bien de se mettre en posture de ne pas subir de  nouvelles défaites … et pas seulement électorale.

    FCN
    11 08 22

     

     

  • Nous enseignants avec Zemmour

    Nous  pensons qu'Éric Zemmour peut porter le projet d'une école de l'excellence pour tous»

    Les enseignants avec Zemmour ont lancé leur site internet www.lesprofsaveczemmour.fr .

    L'école républicaine, telle que la concevait la tradition française, a cessé d'exister. L'alliance des libéraux de droite et des libertaires de gauche, comme l'écrivait Éric Zemmour dans son Suicide français, aura eu sa peau. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les airs qu'on fredonne avec contentement au ministère de Jean-Michel Blanquer : autonomie des établissements, discrimination positive, inclusivité, et même multiculturalisme...

    L'essor des établissements privés – à qui l'on ne reprochera pas d'avoir voulu préserver une forme d'excellence au milieu du marasme général – dit bien en revanche que cette nouvelle école est avant tout une école de la relégation sociale, du renoncement à la transmission et de l'idéologie post-républicaine, mélange de catéchisme victimaire et de propagande progressiste. En attendant que la vague woke et sa cancel culture, venue d'outre-Atlantique avec ses bâillons et ses autodafés virtuels, emporte ce qui reste...

    L'école française avait pourtant été le lieu d'une promesse, incarnée au début du siècle dernier par ces instituteurs que Charles Péguy nommait les «hussards noirs», jeunes soldats de la République dont l'écrivain jugeait le combat digne de ceux de la Grande Armée : instruire le peuple, permettre aux plus méritants de s'élever, et surtout, faire aimer la France. Les murs mêmes de cette école matérialisaient un espace sacré qui aurait dû, pour reprendre les mots de Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale en 1936, «rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas».

    Il y a de quoi écarquiller les yeux lorsque l'on songe que, l'année dernière, en France, notre collègue Samuel Paty a été décapité pour blasphème à la sortie de son collège. Lui était resté fidèle à cet esprit des Lumières qu'on s'empresse sans cesse d'invoquer, surtout contre le christianisme et l'héritage catholique de la France, pour l'oublier aussitôt face à l'obscurantisme islamique qui interdit à une partie de nos élèves de s'assimiler à notre communauté nationale et à notre imaginaire républicain. Les hussards d'aujourd'hui ne portent plus l'habit noir, mais sont en deuil.

    Quel professeur n'est pas dépité par la faiblesse du niveau de ses élèves ? Les scores soviétiques du brevet et du baccalauréat, véritables mensonges d'État, ne changent rien à ce que chacun constate dans ses classes et que toutes les études internationales confirment : nous avons décroché, complètement, et le niveau de maîtrise des savoirs fondamentaux s'est effondré. Où sont donc à présent les universitaires bien-pensants qui, à travers des publications aux titres galiléens, comme «Et pourtant ils lisent !» ou bien «Le Niveau monte», renvoyaient l'expérience douloureuse de milliers d'enseignants à une forme d'obscure myopie réactionnaire ?

    Quel professeur n'a pas subi l'inanité des innovations pédagogiques ? Elles devaient mettre l'élève au centre de l'école afin qu'il façonne lui-même son savoir : il façonne très bien lui-même son ignorance, tandis que l'enseignant joue le rôle d'animateur scolaire. L'abandon, par dogmatisme, de la méthode syllabique dans l'apprentissage de la lecture, ou de l'enseignement explicite de la grammaire, a également contribué à l'émergence d'un nouvel illettrisme. Les copies, même celles des élèves censés être les meilleurs, à l'université ou en classe préparatoire, en portent les stigmates. Comme le résume Éric Zemmour, on a troqué nos méthodes traditionnelles, qui font aujourd'hui le succès du système éducatif des pays asiatiques, contre des chimères qui nous condamnent au déclassement.

    Quel professeur n'a pas constaté, dans sa pratique, les échecs désastreux du collège unique ? Qui ignore encore que l'hétérogénéité des classes est telle que la différence de niveau conduit automatiquement au nivellement vers le bas ? Ou qu'un seul élève peut empêcher le cours de se dérouler, l'exclusion étant quasiment interdite ? Là encore, on sacrifie la réalité aux principes par égalitarisme, alors qu'une approche pragmatique des parcours permettrait de ne plus faire subir à ces élèves une scolarité pour laquelle ils ne sont pas adaptés et qu'ils font payer à leurs camarades et à leur enseignant.

    Quel professeur enfin n'est pas révolté par le délitement du cadre scolaire et l'explosion de la violence dans les établissements ? Qui n'a pas été témoin de l'impuissance des directions face à la judiciarisation des conseils de discipline et à l'injonction constante du « pas de vagues » des circulaires rectorales ? Rappelons une évidence : une atmosphère studieuse et apaisée est la condition sine qua non de la réussite de nos élèves, en particulier des plus faibles.

    C'est pourquoi nous en appelons à la conscience professionnelle de tous les acteurs de notre école, de tous nos collègues qui sont scandalisés par cet état de fait, et ne s'y résignent pas.
    Nous, instituteurs, professeurs du secondaire et du supérieur, assistants d'éducation, PsyEN, CPE, chefs d'établissement, appelons de nos vœux une grande réforme de l'Éducation nationale fondée sur le mérite, l'excellence, et l'autorité. Nous croyons que l'élection présidentielle de 2022 est une occasion décisive pour la mettre en œuvre. Éric Zemmour a eu le courage, ces vingt dernières années, malgré les aveuglements et les dénis, de dénoncer publiquement ce que nous dénonçons ici ; il semble bien être le seul ayant la capacité et la volonté d'incarner cette politique et de la mettre en œuvre.
    Nous portons le projet d'une école de l'excellence pour tous, en fonction des capacités et de la singularité de chacun. Le rétablissement de l'exigence et de l'autorité, dans les filières générales comme dans les filières professionnelles, en est la première condition : aucun élève doué ou méritant ne doit plus craindre de s'engager dans la voie qui lui convient.

    Nous appelons l'ensemble de nos collègues, et plus largement encore tous ceux qui n'ont pas renoncé à la grandeur intellectuelle de la France et de ses élites, au prestige de ses métiers, et à l'école républicaine qui en est la matrice, à s'investir dans la campagne pour une candidature d'Éric Zemmour, et à porter celui-ci jusqu'à la victoire.

    Tribune Portée par Pierre Miscevic, Professeur de lettres classiques en khâgne et ex-Collectif Racine & Martial Bonnet, Professeur agrégé de lettres modernes.

    Cygne Noir

    Francis-Claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    17 01 22