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Le systémicien - Page 141

  • Désespérance ?

    Le Billet Amer de Pierre Maresca

    En prison, fouiller les détenus et leurs visiteurs...Vous n’y pensez pas? Le faire serait porter une intolérable atteinte aux libertés individuelles, à la dignité des individus, à leurs droits essentiels et faire preuve d’une inacceptable et indécente pulsion répressive.
    Tout ce que notre belle société des droits de l’homme, tout ce que notre inappréciable état de droit a mis des décennies à élaborer, à faire entrer dans les esprits, remis en cause?
    Pas question...D’ailleurs la Ministre de la Justice, Mme Belloubet, l’a affirmé avec force. Après l’agression par un détenu radicalisé des surveillants pénitentiaires à la Maison d’arrêt de Condé- sur- Sarthe, inadmissible bien sûr, toutes les mesures seront prises.

    Traduction du message codé: comme d’habitude, nous ne ferons rien! Mais avec toute la fermeté qui s’impose et dans le cadre de notre bienveillante loi pénale.
    Un ministre de l’intérieur, Gérard Colomb, annonce des affrontements imminents, la présidente de la Région île de France, Valérie Pécresse, sonne le tocsin sur l’état des banlieues gangrenées  par la propagande salafiste et par les violences des trafics en tous genres, Grenoble flambe aujourd’hui comme d’autres villes hier parce que des délinquants se tuent sur un scooter volé en fuyant la police, le terrorisme islamique assassine dans nos rues, l’antisémitisme et la cathophobie s’expriment partout librement et tout continue comme avant. Il est bien plus urgent de s’interroger sur les « droits » des djihadistes « français » prisonniers en Syrie qui exigent d’être rapatriés, alors que l’on démontre chaque jour notre incapacité à gérer ceux que l’on détient...et ceux qui sont en liberté.

    Mais qu’est- il arrivé à notre pays, grand corps malade, dont les défenses naturelles se sont affaiblies au fil du temps le laissant à la merci de tous les périls qui délitent notre corps social?
    Le grand débat national répondra à toutes les questions. Sauf à celles qu’il est indécent de poser. C’est à dire la plupart des problèmes qui rendent la vie de nos concitoyens chaque jour plus insupportable. Et on s’étonne de la montée de la « peste brune », de la «  lèpre populiste » et toute cette sorte de qualificatifs que l’on exprime en se bouchant le nez. Manière politique d’ignorer les causes en stigmatisant les effets.

    Publié dans Les Nouvelles Calédoniennes du lundi 11 mars 2019

    Les droits de l'homme

    Bonsoir Pierre,

    Les droits de l'homme tels qu'ils sont enseignés, perçus en France, sont assimilables à une cruelle et interminable maladie.

    Comparables à une sorte de cancer, une espèce de leucémie qui ronge et affaiblit notre société et ceux qui en sont issus.

    Cette pathologie gangréneuse et métastasique a un nom : "droits-de-l’hommisme viraux".

    La plupart des Français sont répertoriés comme "porteurs malsains"  du virus DH et peuvent être contaminés notamment dès l'école mais aussi, par le biais des politicards mafieux et journalistes fêlons (menteurs serait un pléonasme) ennemis de la France !

    Paradoxalement, si le Français est le plus atteint par ce fléau, il est aussi le seul à ne pas pouvoir bénéficier de son traitement
    Le Français subit mais ne profite pas de la thérapie réparatrice réservée en général aux seuls muridés et ramoneurs africains...

    A suivre !

  • Europe et UE

    La réponse de Laurent Wauquiez à la lettre d'Emmanuel Macron

    "Dans une tribune au "Monde", le chef des Républicains répond au chef de l'Etat et considère que l'Union européenne a échoué."

    Dans une tribune publiée dans Le Monde le samedi 9 mars, Laurent Wauquiez répond à la lettre d'Emmanuel Macron aux Français. Dans cette dernière, le président des Républicains fait le constat d'une Union européenne qui a échoué et appelle à refonder le projet européen autour des nations.

    "En deux ans, Emmanuel Macron n'est parvenu à aucun progrès sur la scène européenne ; aucune des idées du discours de la Sorbonne ne s'est traduite en actes" explique-t-il. Il critique le recours aux même "slogans incantatoires" comme "refonder l'espace Schengen" ou "créer une Europe sociale". Il dénonce aussi le manichéisme du président de la République qui oppose «proeuropéens et antieuropéens, progressistes et nationalistes, sauveurs et destructeurs».

    Laurent Wauquiez réaffirme tout de même son attachement à une Europe des nations contre un fédéralisme européen. Pour lui, l'Europe doit s'appuyer sur les nations pour grandir et non pas sur les "décombres" de ces dernières. 

    Dans cette continuité, il s'attaque à la compétence normative de l'Union européenne. Pour lui, " L'Europe des normes doit céder la place à l'Europe des projets».

    Pour Laurent Wauquiez, "L'Europe ne vient pas de nulle part" elle est "le fruit de trois traditions, gréco-latine, judéo-chrétienne et des Lumières". Toujours selon ce dernier, elle porterait un "combat" pour contrer "l'islamisme qui menace les fondements de notre civilisation".
    Pour compléter son projet et sa vision de l'Europe, le président des Républicains, entend "renforcer la préférence européenne" et appelle à un vrai protectionnisme européen.  Enfin, il propose un plus strict contrôle des frontières européennes et françaises. 

    Vu sur : Lu sur Le Monde

    Eh ben, il va y avoir de la concurrence pour rester dans l’UE …moi je vais voir du coté d’Asselineau  au moins LUI dit clairement qu’il faut en sortir de L’UE …pour peu qu’il s’en prenne également à l’islamisation et à l’immigration, il aura tout bon J
    La seule chose que j’apprécie dans le discours de LW c’est la reconnaissance  des origines plurielles de l’Europe …il était temps !

    Ah si Chirac avait su …il aurait lui aussi "combattu l'islamisme".

    Le « reste » n’est que discours de circonstance !  

    Francis-claude Neri.

    http://semanticien.blogspirit.com/
    11 03 19

  • La République actuelle est morte

    Oui elle est morte, et seul son cadavre bouge encore !

    26 milliardaires possèdent autant d’argent que la moitié de l’humanité. Notre époque n’est plus qu’un immense simulacre, des « faire semblant », en particulier des « faire semblant » démocratiques.
    Libéralisme et libertarisme ont construit une alliance qui se caractérise par l’absence des limites détruisant les sociabilités et réservant les richesses à une poignée d’oligarques.

    Résultat, la violence qui se déchaine un peu partout conduisant à la guerre de tous contre tous. Le racisme anti-blanc, les transsexuels de couleurs ou pas disant en chantant vouloir bruler l’Élysée tout en faisant des câlins au Président et son épouse.
    La responsable de la communication Elyséenne déclarant à la mort de Simone Weil : « Yes, la meuf est dead… »
    Des proches du Président se comportant comme des aventuriers et des prédateurs (affaire Benala).

    Oui la République est morte et seul son cadavre bouge encore entre les mains du « pantin de l’Elysée ».
    Les « valeurs » républicaines ne sont plus que des ruines  et nous sommes de plus en plus nombreux  à vouloir nous appuyer sur une éthique et une morale à retrouver dans le passé.
    C’est probablement cela la « révolution conservatrice ».

    Il est probable que le hiatus entre le discours du candidat Macron en 17 et la perception de son action comme Président par le peuple, sera la cause de sa défaite en 22.      

    Celui ou celle qui gagnera devra savoir que la modération et l’indécision ne sont pas les clés du succès. C’est le différentiel de mobilisation-en particulier par les réseaux sociaux- qui fera la différence.  Le discours modéré et sans aspérités n’est plus de mise… que l’opposition se le dise, ceux, par exemple, que l’on qualifie encore de souverainistes.

    L’immigration et le communautarisme seront primordiaux dans le vote aux Européennes comme aux prochaines municipales.
    Quand à l’idée européenne elle ne sortira pas de la « crise » et cette crise la tuera tant l’efficacité  des institutions communautaires apparaît douteuse dans à peu prés tous les domaines.
    De LR à RN, la droite joue son salut dans l’affirmation de ses valeurs et non pas dans l’injonction modératrice et l’impossible rassemblement des appareils.
    Savoir répondre aux attentes sociales, culturelles, impérieuses et sans nuances,  persuader et convaincre que « l’on dit ce qu’on va faire et que l’on fera ce que l’on dit », en particulier sur les plans économique, financier, fiscal, voilà l’enjeu des prochaines élections.

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    09 03 19